Nouveau collège privé à Luc-la-Primaube : "Ça traîne trop"
Pour Nicolas Sènes, le nouveau directeur diocésain de l'enseignement catholique en Aveyron, ce dossier "traîne trop et épuise tout le monde".
C'est une question qui revient inlassablement à chaque conférence de presse de rentrée de l'enseignement catholique : où en est donc le projet de création d'un collège privé sur la commune de Luc-la-Primaube ? Tout fraîchement arrivé, le nouveau directeur diocésain, Nicolas Sènes, n'a pu échapper à cette interrogation.
"Il faut prendre une décision, ça ne peut pas durer 30 ans de plus !"
"Avant même que j'arrive en Aveyron en août, j'avais déjà ce dossier en main", a-t-il souri, avant d'entrer dans le vif du sujet : "Cela fait trente ans qu'on parle de ce projet. Cela traîne beaucoup trop et ça épuise tout le monde et ça ne peut pas durer trente ans de plus. Que ce soit oui ou non, il faudra prendre une décision un jour ou l'autre avec les responsables politiques - le dossier est notamment dans les mains du conseil départemental, NDLR -.
Plusieurs réunions ont récemment été organisées à ce sujet, cher au maire de Luc-la-Primaube Jean-Philippe Sadoul, dans les bureaux de l'enseignement catholique. Avec cette question : ce nouveau collège a-t-il véritablement lieu d'être ? "C'est une concertation, car il ne sert à rien de déshabiller Pierre pour habiller Paul", réagit Nicolas Sènes, alors que la ville de l'agglomération ruthénoise a souvent été présentée comme une "cité-dortoir" malgré une démographie en croissance... Le dernier recensement publié par l'Insee dénombrait 6153 habitants dans la commune.
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