Football : Rodez regarde vers le haut

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  • Les Ruthénois de Clément Depres doivent se montrer plus hermétiques. Les Ruthénois de Clément Depres doivent se montrer plus hermétiques.
    Les Ruthénois de Clément Depres doivent se montrer plus hermétiques. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Pour sa troisième et dernière consécutive de la phase aller face à un club des Hauts-de-France, ce samedi (19 heures) à Amiens, lors de la 7e journée de Ligue 2, Rodez compte bien rester invaincu et ainsi enchaîner un sixième match sans défaite en championnat.

Jamais deux sans trois ? Pas pour l’entraîneur ruthénois Laurent Peyrelade, qui avait aligné contre Dunkerque (2-2), il y a deux semaines à Paul-Lignon, le même onze qu’à Valenciennes, puisqu’il va modifier sa composition ce samedi (19 heures), à Amiens. Sortir la même deux fois d’affilée, il l’a fait seulement à deux reprises depuis la montée de Rodez en Ligue 2. Trois fois de suite, ce n’est en revanche jamais arrrivé. En fait, seul son système tactique, le fameux 3-5-2, est gravé dans le marbre. La dernière fois que le coach du Raf (depuis l’été 2015) avait tenté de changer son organisation, pour un 3-4-3, c’était en début de saison dernière... pour le résultat qu’on connaît.

« Avait » car le Sarthois a décidé de retenter l’expérience le 3 septembre, à Montpellier (1-1), lors d’un amical arrêté à la mi-temps en raison des conditions climatiques. "Je voulais voir ce qu’il était possible de faire en 3-4-3 avec ce groupe car je n’ai pas abandonné l’idée de l’utiliser en compétition, explique le technicien de 51 ans. Pour l’instant, nous ne sommes pas encore au point, mais nous le retravaillerons lors de la prochaine trêve internationale (en octobre)." Celle qui vient de se terminer est arrivée à point nommé pour certains de ses joueurs : "Si on avait dû jouer samedi dernier, on aurait eu quelques absences. Lucas (Buadès), Clément (Depres)... ont dépensé beaucoup d’énergie sur le premier mois alors qu’ils n’avaient plus l’habitude d’enchaîner autant de matches en aussi peu de temps."

Une période de relâchement qui a aussi pu faire du bien à Julien Célestine, pas au mieux en ce début de saison. "Si on est encore en Ligue 2, c’est parce qu’en janvier, il a amené la grinta qui nous manquait. Là, il est en deçà de ses performances de la saison passée, mais ses blessures l’ont énormément embêté pendant la préparation." Le défenseur central ne devrait d’ailleurs pas être titularisé ce samedi "parce que je ne veux pas le voir prendre un troisième carton jaune synonyme de suspension pour une des trois rencontres qu’on va avoir à disputer en six jours (contre Ajaccio le 18 septembre, à Auxerre le 21, face à Grenoble le 24) ».

« On ne reviendra pas deux fois au score contre Amiens »

De quoi permettre à Joris Chougrani, qui a débuté les deux dernières sur le banc, de retrouver le onze de départ pour connaître sa cinquième titularisation de la saison en tant que stoppeur gauche. Il est le seul arrière avec Adilson Malanda, son pendant sur le côté droit ce samedi, à avoir été aligné d’entrée lors des deux matches durant lesquels le Raf n’a pas encaissé de but (contre Pau puis Le Havre). Une prouesse à rééditer après les erreurs défensives qui ont coûté deux points face à Dunkerque il y a deux semaines. "On ne reviendra pas deux fois au score contre Amiens, prévient Laurent Peyrelade. Il manque des points à cette équipe, qui a du mal à domicile (deux défaites, un nul), mais ce n’est plus la même depuis un mois."

Après trois défaites d’entrée, l’entraîneur amiénois, Philippe Hinschberger, a délaissé son 4-3-3 pour un 4-1-4-1. Depuis, son équipe est invaincue (une victoire puis deux nuls) et n’a pas encaissé le moindre but. En fin de mercato, elle s’est même renforcée avec l’arrivée de « quatre joueurs estampillés Ligue 2 + », selon le coach ruthénois : les ailiers Mathieu Dossevi et Kader Bamba, le milieu relayeur Jessy Benet et le défenseur central Mateo Pavlovic, qui devraient même être alignés d’entrée ce samedi, d’après Le Courrier picard.

"Ils ont des joueurs athlétiques, rapides... ça remue de la viande. Nous, à côté, on est des nains de jardin, donc il va falloir monter notre niveau de concentration." D’autant que comme Laurent Peyrelade l’a dit à ses hommes hier, lors du dernier entraînement avant la rencontre : "Les Amiénois vont jouer uniquement sur les erreurs que vous allez commettre parce qu’ils ont de grosses difficultés face aux blocs compacts comme le nôtre."

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