Viviez : dans la famille Munoz, c’était le tennis au cœur
Les familles qui pratiquent des activités sportives sont souvent rattachées à un sport en particulier. Chez les Munoz, Gilberte et Lucien font partie de ceux-là, dans le monde du tennis. Leur patronyme a commencé à rayonner à Viviez, puis sur le Bassin, le département et même au niveau régional, aussi bien en tant que joueur ou dirigeant.
Gilberte Munoz fait partie de l’équipe féminine viviezoise, durant la fin des années 1970 et début 1980, qui domine le secteur. Elles obtiennent, en individuel ou par équipes, plusieurs titres. Gilberte, associée à Cathy Lacout, Marie Lacombe et Paulette Estève, frôle l’exploit, n’échouant qu’en en demi-finale du championnat de Midi-Pyrénées. Lucien, quant à lui, s’investit en tant que dirigeant. Puis, en partant jouer à Aubin, Gilberte va vivre une aventure exceptionnelle, en 1986. Elle remporte le masters "Centre Presse", une compétition aveyronnaise échelonnée sur 17 tournois avec un classement final. Avec le vainqueur en série hommes, Bertrand Cremers, ils passeront cinq jours à New York, au pays des gratte-ciel, avec des matchs de tennis d’anthologie au Madison Square Garden, au temps des Wilander, Becker, Lendl, Noah…
En fait, ce sont leurs enfants, Bruno et Laurent, qui leur ont mis le pied à l’étrier. Les garçons ont pratiqué jeunes le tennis (ils joueront également au football notamment à l’AOV). Eux aussi vont monter en puissance, avec de belles victoires et des titres au niveau aveyronnais. Mais aussi des perfs en coupe du Quercy et en championnat régional, d’abord à Viviez puis à Firmi et à Aubin. Bruno et Laurent ont écumé tous les terrains de Midi-Pyrénées. Il n’était pas rare qu’ils battent des adversaires mieux classés (pas facile au tennis).
La famille Munoz sera un fer de lance notamment pour le Tennis club d’Aubin jusqu’au milieu des années 1990, portant les casquettes de joueurs, joueuse, coach et coprésident. Le meilleur niveau fut atteint par Bruno, 15/1 (2e série).
"Le dimanche matin, de bonne heure, une grande animation régnait dans la maisonnée avant de partir sur les différents courts", se souvient Lucien. Restent aujourd’hui des souvenirs et des photos en noir et blanc…
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