Pour découvrir de nouveaux morceaux, le streaming priment sur les amis

  • Les Américains ont de moins en moins tendance à considérer leurs proches comme des prescripteurs en matière de musique, selon une nouvelle étude.
    Les Américains ont de moins en moins tendance à considérer leurs proches comme des prescripteurs en matière de musique, selon une nouvelle étude. Ivan Pantic / Getty Images
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Relaxnews

(ETX Daily Up) - dir="ltr">Qui de la radio ou de nos proches influencent le plus nos goûts musicaux ? Ni l'un ni l'autre, selon une nouvelle étude. La grande majorité des Américains consultent les plateformes de streaming à la recherche de nouveaux tubes à écouter, et non plus les prescripteurs musicaux traditionnels. 


La pandémie de Covid-19 n'y aura rien changé : le streaming continue d'occuper une place primordiale dans l'industrie musicale. C'est ce qu'affirme l'institut de recherche Nielsen Music/MRC Data dans une nouvelle étude, qui s'est intéressée en juillet aux habitudes de consommation musicale des Américains. Il s'avère que plus de deux tiers des répondants regardent des clips musicaux en ligne (62%) ou écoutent des morceaux et des playlists sur des plateformes de streaming (61%). En comparaison, ils ne sont que 59% à se tourner vers la radio. 

L'influence du streaming est encore plus marquée lorsque l'on s'intéresse aux recommandations musicales. Si les Américains continuent de se tourner majoritairement vers la radio pour découvrir de nouveaux morceaux ou artistes à écouter, ils sont de plus en plus nombreux à consulter les plateformes de streaming audio et vidéo. L'influence de l'entourage sur les recommandations musicales est moins marquée qu'auparavant, et s'est effondrée de 4% par rapport à l'année dernière. 

Le vinyle convainc, les concerts en livestream moins

L'étude s'intéresse également aux concerts en "livestream", ces performances filmées, diffusées en direct ou en différé sur Internet, qui se sont multipliées durant la crise sanitaire. Bien qu'elles soient montées en gamme au fil des mois, elles ont peiné à s'imposer dans les habitudes de consommation culturelle des Américains. Seuls 5% des personnes interrogées en ont regardé au cours des douze derniers mois. Pourquoi ? Certains ont privilégié d'autres formes de divertissement tandis que d'autres refusent de payer pour un concert virtuel.

Autre tendance forte observée durant la pandémie : le retour en force des vinyles. Donné pour mort après l'arrivée du CD et du streaming, le microsillon connaît une renaissance spectaculaire ces derniers mois. Ce nouvel engouement pour les galettes noires est porté par un public de jeunes aficionados. Selon l'étude de MRC Data, les membres de la Gen Z sont plus susceptibles d'avoir acheté un vinyle l'an dernier que les mélomanes de n'importe quelle autre génération.

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