Basket-ball : Pauline Bouissou (CTC Élan Aveyron), de l’expérience à transmettre

  • Pauline Bouissou (à gauche) était au club de Sébazac avant d’arriver à Rodez alors qu’elle était minime, il y a 16 ans de ça.
    Pauline Bouissou (à gauche) était au club de Sébazac avant d’arriver à Rodez alors qu’elle était minime, il y a 16 ans de ça. Centre Presse - Archives Jean-Louis Bories
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L’ailière forte Pauline Bouissou est au club aveyronnais depuis 16 ans. Du haut de ses 29 printemps, elle est presque la doyenne de l’équipe et compte partager un peu de son vécu sportif avec ses coéquipières plus jeunes, comme elle le fait avec ses élèves quand elle met sa casquette de professeure des écoles.

Si Pauline Bouissou jouait au rugby, dire que c’est un pilier de l’équipe serait un jeu de mots simple et efficace, tant elle cumule d’années au sein du club. Mais la jeune Ruthénoise de la CTC Élan Aveyron basket (EAB) joue avec un ballon aussi rond qu’orange. Du haut de son poste d’ailière forte, elle est de celles qui ont fait s’envoler l’équipe vers la Nationale 3, en mai 2019.

Deux saisons plus tard, Pauline Bouissou est la deuxième joueuse la plus âgée de l’équipe, dont la moyenne d’âge est de 22 ans, et son entraîneur espère qu’elle devienne davantage "leader vocal, même si ce n’est pas dans sa nature", reconnaît Nicolas Flottes.

Prise de recul

Avec la pause forcée due au Covid-19, l’ailière a eu un déclic. "J’ai réfléchi, et je veux transmettre, mais sur l’apport individuel", souligne la joueuse, qui décline l’offre de porter l’équipe de par sa voix. Cependant, Pauline Bouissou reconnaît qu’un de ses points forts, c’est le collectif. "Je préfère faire une passe à une de mes coéquipières, pour qu’elle score, plutôt que de tirer", précise-t-elle, en reconnaissant que son défaut sur le parquet est "peut-être le manque d’agressivité". Mais Nicolas Flottes apprécie qu’elle mette "de l’huile dans les rouages !".

La pandémie n’a d’ailleurs pas fait prendre du recul à l’ailière que sur la jeune moyenne d’âge de son équipe, mais aussi sur la pratique du basket en général.

"La pause m’a reboostée et la reprise fait du bien. Je la prends plus cool et j’ai ressenti moins d’appréhension pour les matches amicaux." D’autant que l’entraîneur a préféré réduire le nombre de rencontres de préparation pour laisser ses joueuses reprendre progressivement.

Préparation

"C’est la première année que je me sens autant en forme pour une reprise, et en plus, pour le retour aux entraînements, je revenais de deux semaines de vacances", sourit Pauline Bouissou. "Tu t’es aussi bien entraînée", assure son coach.

Si les basketteuses de l’EAB ont eu un programme pour travailler physiquement pendant le premier confinement, Nicolas Flottes les a laissées recharger leurs batteries ces derniers mois. "On s’est prises par la main et on s’est retrouvées pour aller courir. On en avait besoin pour se défouler."

Malgré sa presque nouvelle passion pour la course à pied, l’ailière forte est vite revenue au basket. "Avec trois entraînements par semaine, en plus du match hebdomadaire, ça prend du temps, mais c’est un choix", précise la jeune femme, qui aime autant être avec ses coéquipières sur le parquet qu’en dehors. "On est une bonne bande de copines."

L’objectif pour la native de Rodez est "d’aider le groupe" et d’assurer le maintien avec l’équipe. "On en est capables. Il faudra travailler et écouter les consignes du coach", rigole la basketteuse en regardant Nicolas Flottes du coin de l’œil.

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