Le festival PHOT'Aubrac a vraiment tout d’un grand

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  • Une belle équipe de photographes autour de Jean-Pierre Monteil et de Maurice Subervie.
    Une belle équipe de photographes autour de Jean-Pierre Monteil et de Maurice Subervie. Photos JB - Joel Born
  • Des "Burners" de Benoît Féron.
    Des "Burners" de Benoît Féron. Centre Presse - Joel Born
  • Les gitans de Cécile Domens.
    Les gitans de Cécile Domens. Centre Presse - Joel Born
Publié le , mis à jour
Joel Born

Le festival de photo de l’Aubrac a encore attiré de grands photographes et un nombreux public.

Chaque année, à l’approche de l’automne, qui s’apprête à chasser un été que l’on voudrait toujours indien, la même magie opère sur le plateau de l’Aubrac, entre Aveyron et Lozère. Cette magie de la photographie que l’équipe du festival Phot’Aubrac magnifie d’année en année. Et même quand le soleil n’est pas complètement au rendez-vous, le public, toujours aussi nombreux, en prend plein les yeux, à travers plus d’une cinquantaine d’expositions réparties sur un vaste secteur, de Nasbinals à Rieutort et Marchastel, d’Aubrac à Laguiole. Pour cette édition 2021, la qualité était de mise, une fois de plus, dans toute la diversité de ce festival aubracien qui a désormais, n’ayons pas peur des mots, tout d’un grand.

Cette planète que l’on maltraite

Avec Arnaud Guérin, on s’est glissé dans l’œil des volcans. Avec Benoît Féron, on s’est enflammé dans le monde déjanté des Burners américains et sud-africains. Avec les photographes voyageurs, on s’est transporté au cœur des villages des tribus indiennes yanomami de la forêt amazonienne et sur de minuscules îles de la Papouasie. Avec le Grec, Kyrakos Kaziras, on s’est extasié devant les éléphants. Et, puis, et puis, tant d’autres choses… L’occasion aussi et bien sûr, à travers plusieurs reportages dont celui d’Alain Ernoult sur la Sixième extinction, de s’interroger, une fois de plus, sur les bouleversements et les déséquilibres qui secouent notre planète, sa faune, sa flore et ses milieux naturels. Une planète de plus en plus fragilisée par les agissements parfois inconsidérés des êtres humains. Les retardataires, amoureux de photo et de dépaysement, ont jusqu’à cette fin d’après-midi, pour filer à toute vitesse sur l’Aubrac. En attendant un millésime 2022, année du 10e anniversaire du festival dans sa version actuelle, que Jean-Pierre Montiel promet encore plus grand, toujours plus beau.

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