Usine Sam de Viviez : Carole Delga demande au gouvernement d'organiser une nouvelle table ronde
L'usine de Viviez, dans l'Ouest-Aveyron, a été placée en liquidation judiciaire jeudi dernier par le tribunal de commerce de Toulouse. Des offres de reprise peuvent arriver jusqu'au 30 septembre.
Quatre jours après que l'usine Sam de Viviez a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Toulouse Carole Delga, présidente de la Région Occitanie a une nouvelle fois écrit, lundi, à Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée en charge de l'Industrie, en charge du dossier ouest-aveyronnais.
Dans cette lettre, Carole Delga rappelle que si cette décision était attendue, elle "constitue une source d'angoisse accrue pour les salariés de Sam, leurs familles et pour l'ensemble des habitants du bassin de Decazeville".
Une nouvelle table ronde demandée
Avec une date fixée au 30 septembre, soit dans dix jours, pour que des potentiels repreneurs puissent déposer une nouvelle offre, il y a plus que jamais urgence. "Les délais contraints doivent nous amener à réunir à nouveau rapidement autour de la table l'ensemble des parties prenantes dans ce dossier à savoir l'Etat, Renault, les administrateurs judiciaires, les collectivités locales et les représentants du personnel, afin de discuter des hypothèses de reprise et d'amener des repreneurs à proposer des projets crédibles et solides en matière d'emploi et d'avenir industriel, comme le réclament légitimement les représentants du personnel", reprend la présidente de la Région, précisant qu'elle se rendra disponible dès que la ministre le souhaitera.
Jeudi dernier, le tribunal a mis fin à la période d’observation et a prononcé la liquidation judiciaire de la société viviézoise. Il a autorisé une poursuite exceptionnelle d’activité pour une période de trois mois, soit jusqu’au 10 décembre prochain "afin de favoriser une éventuelle cession de l’entreprise".
Poursuite d'activité de trois mois
Pour motiver sa décision, le tribunal a relevé que "les candidats repreneurs n’ont pu présenter aux administrateurs judiciaires des offres de reprise finalisées, l’État et le groupe Renault ne souhaitant pas participer à leur financement".
Le tribunal a aussi noté que le groupe Renault avait confirmé, par courriel du 28 juillet, soutenir l'usine Sam au niveau du financement de l’exploitation et des investissements nécessaires durant la période de poursuite de l’activité.
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