Football : Jordan Leborgne (Rodez), un tigre dans le moteur

  • Jordan Leborgne devrait être aligné dans le milieu ruthénois.
    Jordan Leborgne devrait être aligné dans le milieu ruthénois. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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G.V.

Le déplacement de Rodez à Auxerre ce mardi 21 septembre au soir a tendance à convoquer de bons souvenirs dans les mémoires ruthénoises. En février, le Raf s’était imposé en terre icaunaise (1-0), en signant certainement l’une de ses rencontres les plus abouties de la saison précédente. Nul doute que ce doux souvenir doit particulièrement habiter les pensées de Jordan Leborgne, excellent ce soir-là et auteur du but décisif, sa toute première réalisation en sang et or.

Remplaçant face à Ajaccio, samedi, le milieu relayeur devrait faire son retour dans le onze de départ, ce soir. Après avoir été légèrement ménagé (il est tout de même entré en jeu à la 62e minute), le Guadeloupéen d’origine est attendu pour donner toute sa fougue dans l’entrejeu ruthénois. Titulaire régulier depuis le début de l’année, le joueur arrivé à Rodez à l’été 2019 a fait son trou dans le milieu à trois aveyronnais. « J’aime bien sa première touche vers l’avant, sa projection, a salué son entraîneur, Laurent Peyrelade. Il est dynamique, il a des qualités qui correspondent bien à ce qu’on veut faire. »
Avec ses possibilités à accélérer le jeu, le milieu formé à Caen permet en effet d’insuffler de l’énergie à une équipe crainte pour sa capacité à mettre de l’intensité. Il sera de nouveau attendu dans ce registre, ce soir, alors que le Raf sera certainement amené à courir après le ballon et aura besoin de frapper fort sur ses possessions.
« Il peut faire mieux dans les trente derniers mètres », ajoute le coach ruthénois pour indiquer un axe de progression possible. Auteur de 2 buts lors de ses 38 matches avec Rodez, Jordan Leborgne n’a en effet pas toujours brillé dans le dernier geste. « Depuis le début de la saison, il a eu des situations intéressantes qu’il n’a pas bien exploitées. Il peut faire mieux dans la finition », précise Laurent Peyrelade.
 

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