Rodez : Arnaud Viala prolonge la présence de Station A au haras, en attendant…

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    La prairie et son ambiance très détendue ont séduit bon nombre de visiteurs. Repro CPA
Publié le , mis à jour
Philippe Routhe

Un rapprochement entre le Département et la Ville a bel et bien lieu à propos du haras, occupé actuellement par Station A. Une cession est envisagée, avec pour conséquence l’avenir du tiers-lieu ruthénois.

Dans quelques jours, le Département va signer une prolongation de droit d’occupation temporaire du haras à Station A. Celui-ci arrivait à échéance le 30 septembre, avec trois issues possibles : une non-reconduction, redoutée par les dirigeants de Station A, la signature d’un bail à construction, espérée par ces mêmes dirigeants, ou une prolongation, qui les plonge dans l’attente et l’incertitude. C’est cette dernière option qui va être validée par Arnaud Viala et son équipe.

"C’est de notoriété publique, mon équipe et moi-même considérons que la destinée finale de ce lieu devrait être décidée dans un partenariat avec la Ville de Rodez ou l’Agglo, qui plus est quand on observe l’évolution de la ville avec la réfection de l’avenue Victor-Hugo, l’esplanade des Rutènes, la salle des fêtes, le stade Paul-Lignon également en travaux et derrière, donc, le haras. Cela crée un ensemble pour lequel, à mon sens, il faut un seul et même aménageur", explique Arnaud Viala, aux commandes du Département depuis le début de l’été.

Pour lui, la cession du site du haras, qui appartient donc au Département, est aujourd’hui une sérieuse "possibilité". Et de détailler : "Nous en sommes au stade des estimations, il y a toute une procédure qui doit en effet être mise en œuvre. Mais plus globalement, cela s’inscrit dans une réflexion stratégique qui concerne les ensembles immobiliers ruthénois, avec parmi eux le Palais épiscopal, pour lequel nous avons notamment lancé des études de faisabilité en matière de travaux".

Une manière de dire que le Département souhaite être partenaire de la réflexion qui anime la collectivité locale sur le devenir de ces sites.

Quant à la question du maintien d’un tiers-lieu au haras, qui semble plus faire son bonhomme de chemin dans la tête de la population que dans celle de ses représentants, Arnaud Viala évoque la question du rôle de ces collectivités dans l’émergence des tiers lieux. "Je pense qu’il doit y avoir une plus grande proximité avec ces structures. Leurs apports de fonctions sociales, économiques ou commerciales doivent être en interface avec les structures parapubliques, publiques ou privées qui sont en place. Cependant, le Département reste plus fondé à être accompagnateur que maître d’ouvrage de ce développement des tiers lieux", souffle Arnaud Viala.

En ce sens, si la vente aboutit entre le Conseil départemental et la Ville, la décision du devenir du tiers-lieu appartiendra à l’équipe du maire de Rodez et président de la communauté d’agglomération Christian Teyssèdre.

Quoi qu’il en soit, le Département portera au débat le devenir du haras "quand nous aurons une vision panoramique de la situation, j’espère à la fin de l’année. En attendant, nous prolongerons le droit d’occupation temporaire autant de temps qu’il le faudra pour cela".

C’est donc avec un objectif encore bien flou que Station A continue à poser ses jalons. Ce, alors que l’État a récemment débloqué 130 millions d’euros en faveur de ces structures "qui sont le visage de la France qui se réinvente au quotidien ", comme l’a soufflé le Premier ministre Jean Castex.

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