Fromages : l'UFC-Que Choisir souligne la qualité du laguiole et épingle le cantal

Cette semaine, l'UFC-Que Choisir a publié une enquête sur la fiabilité des labels alimentaires et signes de qualité tels que les AOP, AOC, et IGP.  Et les résultats pour un certain nombre de produits étudiés, ne sont pas tendres. Selon un communiqué de l'UFC-Que Choisir, les résultats "montrent de grands écarts entre les promesses et la réalité".

L’UFC-Que Choisir a fait procéder, par l'institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) à l’analyse des cahiers des charges de huit AOP fromagères afin de vérifier afin de vérifier si les critères définis pour les zones et les conditions de production "sont à la hauteur des exigences de ces signes officiels".

Si le roquefort, plus vieil AOP de France, très protégé par un cahier des charges particulièrement strict, n'est pas concerné, un autre fromage aveyronnais a été passé au crible, il s'agit du laguiole. Tout comme le cantal, dont la zone de production du lait s'étend aussi à l'Aveyron, avec huit communes du Carladez.

Le Cantal pas assez spécifique en entrée de gamme

Résultat, l'UFC et l'INRAE n'ont rien à dire sur le laguiole : " Les cahiers des charges étudiés permettent de garantir un réel lien au terroir grâce aux exigences que les professionnels ont définies".  En revanche, le cantal, est lui beaucoup plus inquiété (au même titre que le Saint-Nectaire et le Munster).

Selon Que Choisir, "les productions d’entrée de gamme se révèlent très peu différentes des productions industrielles sans AOP". Il est notamment reproché l'utilisation de lait pasteurisé et "un manque d’exigences formelles sur les races de vaches".