Alisée Vales, enfant de Saint-Léons : "Fière d’aller jusqu’au bout" du rêve de Miss Île-de-France

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    Alisée l’Aveyronnaise va-t-elle décrocher le titre ?
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JDM

L’Aveyronnaise Alisée Vales, 23 ans, originaire de Saint-Léons et qui réside actuellement à Paris, se présente aujourd’hui au concours de Miss Ile-de-France. L’ultime chance pour elle d’accéder à au titre national. Entretien.

Miss France, ce n’est pas nouveau pour vous ?

Effectivement, j’ai découvert le concours en 2018 quand je suis tombée sur une affiche qui recherchait des candidates pour Miss Aveyron. J’ai vu ça comme une nouvelle aventure, alors je me suis lancée. J’ai fini première dauphine, ce qui m’a permis d’accéder au concours de Miss Midi-Pyrénées. L’année suivante, j’ai tenté le concours Miss Toulouse, ville où j’étudiais, que j’ai remporté. Puis, au concours Miss Midi-Pyrénées, j’ai terminé deuxième dauphine, ce qui n’a pas suffi à me faire accéder à Miss France. Ensuite, j’ai déménagé à Paris, j’ai laissé ça de côté pendant deux ans et, cette année, j’ai décidé de retenter ma chance, la dernière, pour ne pas avoir de regrets.

Qu’est-ce qui vous motive à chaque fois ?

C’est un concours qui donne vraiment confiance en soi. Avant, au lycée, parler devant un public me stressait et j’avais même des crises d’angoisse. Désormais, je prends du plaisir sur scène, j’adore l’adrénaline que cette aventure me procure.

Après si peu de temps passé à Paris, vous sentez-vous légitime pour représenter l’Ile-de-France ?

C’est une région très cosmopolite, avec des personnes qui viennent de tout l’Hexagone et dans laquelle je me reconnais. J’ai décidé de m’y installer, pas pour le travail, mais parce que je voulais vraiment y habiter. Et puis, on dit souvent qu’il y a plus d’Aveyronnais à Paris qu’en Aveyron, donc je ne me sens pas dépaysée.

Aveyron, Toulouse, Paris… Vous ne tenez pas en place ?

Je suis quelqu’un qui aime bouger et c’est vrai que je fais beaucoup de choses sur des coups de tête. L’Aveyron j’y suis née et j’y suis restée jusqu’à mes 18 ans. J’ai fait ma primaire à Saint-Léons, puis mon collège et mon lycée à Millau. Après, je suis partie sur Toulouse pour suivre des études de droit. Mais au moment de choisir mon master 2, le confinement et diverses choses m’ont fait comprendre que ce n’était plus cette voie que je voulais suivre. J’ai donc décidé de monter sur Paris. J’ai commencé par un stage dans une entreprise de pub qui s’est transformé en CDI.

N’est-ce pas difficile de concilier vie de Miss et vie professionnelle ?

Lorsque je suis obligée d’être absente, je pose des congés, mais mon entreprise se montre compréhensive et mes collègues sont à fond derrière moi. Ce sont les premiers à me soutenir, ils sont vraiment contents pour moi. Et le métier de commerciale, surtout dans la publicité, c’est un métier d’image, donc, si je remporte le concours je pense que cela peut être un atout professionnel.

Vous visez la première place ?

On espère toujours la première place. Mais je me dis que, même si je n’arrive pas à remporter le concours, je ne serai pas déçue car ce sera toujours une belle expérience et je serai fière d’être allée jusqu’au bout. Mais évidemment, on souhaite toutes pouvoir aller à Miss France et les Aveyronnais peuvent m’y aider en envoyant IDF16 au 71 415.

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