Football : "Nous y croyons", dit le coach de Comtal, avant le match en Coupe de France ce samedi

Abonnés
  • Guillaume Laneau entouré des dirigeants du FC Comtal.
    Guillaume Laneau entouré des dirigeants du FC Comtal. CPA - CPA
Publié le , mis à jour
Propos recueillis par Mickaël Nicolas

Le nouveau club du FC Comtal (R3) reçoit Muret (N3) ce samedi 2 octobre (19 heures) à Sébazac. Entretien avec l'entraîneur des banlieusards ruthénois Guillaume Laneau.

Comment se passe la nouvelle entente Comtal liant Sébazac et Lioujas, trois mois après sa création ?
Au niveau des seniors, il n’y a aucune révolution puisque le club de Lioujas était en sommeil. Le changement est surtout au niveau des féminines et de l’école de foot. Les filles ont désormais deux équipes, une plus typée compétition et l’autre davantage loisir. Quant à l’école de foot, c’est très bien car nous voulions harmoniser le tout. L’entente permettra aux jeunes de continuer à évoluer ensemble à la sortie de l’école de foot plutôt que chacun reparte dans le club de son village.


Au niveau sportif, tous les feux sont aux verts, suite logique après le très bon début l’an passé stoppé par le Covid ?
J’ai entre 35 et 40 joueurs à chaque entraînement. L’équipe fanion a remporté toutes ses rencontres, Coupe et championnat confondus, et la réserve attaque aussi. Nous ne pouvons pas rêver meilleur début de saison.


Quel est l’objectif du club cette saison ?
C’est un peu tôt pour parler d’objectif même si entre nous, nous nous en fixons. L’équipe III vient de monter, donc c’est le maintien. La réserve et l’équipe fanion doivent postuler au haut de tableau.


Vous faisiez partie de la fameuse aventure ruthénoise en Coupe de France en 2009. Ça évoque quoi pour vous Dame coupe ?
Ce sont de super souvenirs. Notamment le parcours terminé à Rennes (2-0) en quart de finale et la victoire contre le PSG (3-1 ap) même si j’étais sur le banc et je n’y avais pas pris part. L’aventure humaine est superbe. Mon premier gros match, c’était un peu avant, à Clermont, nous avions perdu. Mais seize bus de supporters étaient venus nous encourager avec des fumigènes.


Allez-vous vous servir de cette expérience pour la répercuter sur votre groupe ce samedi ?
Les joueurs peuvent se créer des souvenirs énormes par ce biais, ce sera peut-être la seule fois de leur vie qu’ils vont affronter une N3. Une montée, c’est très bien. Un vrai exploit en Coupe de France, vous vous en souvenez toute votre vie.


Comment sentez-vous votre groupe à l’approche de la rencontre ?
Il est comme d’habitude, c’est un groupe jeune, d’une moyenne d’âge d’environ 25 ans. Ils prennent les semaines les unes après les autres. Peut-être que samedi, la chose sera différente.


Désormais, les prolongations ont disparu, est-ce un gros avantage pour le petit ?
Non, car l’écart de niveau se voit sur le terrain. Évidemment, il y a un peu moins de temps à tenir si tu veux aller aux tirs au but. Par contre, je ne trouve pas normal d’avoir droit à seulement trois remplacements. Les pros qui sont préparés ont droit à cinq et nous, qui sommes amateurs, nous n’en avons que trois.


Malgré les trois divisions d’écart, vous croyez en vos chances ? N’êtes-vous pas tenté de donner la priorité au championnat ?
Bien sûr que nous y croyons. Nous jouons une fois par semaine, le groupe est jeune. Je vais aligner la meilleure équipe possible. Depuis deux ans, même si la crise est passée par là, nous avons joué une vingtaine de matches et nous sommes invaincus sur 90 minutes. Nous avons battu des R2 et même une R1. Alors pourquoi pas un de plus ?

Le haut niveau vous manque-t-il ?
Oui, le haut niveau manque toujours quand tu y as goûté. J’ai les diplômes pour entraîner jusqu’en R1. J’aimerais entraîner un jour au moins à ce niveau. Avec Comtal, ce serait super… Ou plus tard si une opportunité se présente. Faire adjoint aussi dans un club pro peut-être très intéressant. Je ne me ferme pas de porte.

Du lourd pour les Aveyronnais

C’est du lourd qui s’annonce aussi sur les autres terrains aveyronnais ce soir. La tâche sera ardue pour le Petit Poucet Vabres-l’Abbaye (D2) à l’épreuve de Tarbes (R1). Le sud Aveyron va vibrer à partir de 18 h. Les Luco-Primaubois de Franco Vignola (R2) essaieront aussi de décrocher les étoiles en devant combler deux niveaux d’écarts face à Balma (N3). Sur le papier, les Druellois (R2) sont peut-être les mieux lotis avec un déplacement chez un pensionnaire de D1 du Tarn-et-Garonne, Larrazet. Les joueurs de Vacquier sont certes favoris, mais attention à ne pas être victime d’un traquenard. Bassin (R3) fermera le bal, demain à 15 heures à Aubin, en recevant Haut-Adour (R3).

 

Le groupe de Comtal : Maffre, Josceran – Ayrinhac, Cabaniols, Delmas, Juge, Vidal – Aubert, Cluzel, Rech – Bonedeau, Durand, Gomez, Guilhaumon, Jeansou, Rigal.

 

 

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?