Decazeville : art contemporain et patrimoine industriel à l’Aspibd

Abonnés
  • Une petite balade au sein de l’Aspibd.
    Une petite balade au sein de l’Aspibd.
Publié le
Correspondant

Les deux associations évoquent une possible synergie entre les deux structures.

Les responsables de deux associations mémorielles sur le Bassin, les Amis de la triangulaire de Cransac, et l’Aspibd (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin), se sont retrouvés dans les locaux de la dernière association citée, à Decazeville.

La présidente Anne Vidano et la secrétaire Karine Charles, des Amis de la Triangulaire de Cransac ont dialogué avec Michel Herranz, coprésident, et Régine Foulquier, bénévole en charge de l’archivage de l’Aspibd, autour de l’art, du patrimoine et de la conservation.

Pour Anne et Karine, un pont serait souhaitable entre l’art contemporain et le passé industriel et minier au niveau du territoire : "Tout est imbriqué. Nous devons mener une réflexion sur la spécificité, l’histoire, la mémoire, la transmission de ce qu’il en reste. L’œuvre de l’artiste belge Joëlle Tuerlinckx montre l’évolution de sa pensée, son regard et sa démarche conceptuelle vis-à-vis du passé minier à Cransac et plus largement dans le Bassin. Comment on le fait vivre, comment communiquer autour de l’œuvre, mieux la faire connaître et, pourquoi pas mettre en synergie les musées de la Communauté des communes".

Michel Herranz et Régine Foulquier verraient plutôt d’un bon œil cette démarche fédératrice, sous la forme éventuelle d’un circuit touristique en bus incluant plusieurs arrêts, dont un pour le street art. D’accord, mais sur une demi-journée ou sur une journée ? Avec une pause gastronomique incluant des spécialités comme le stockfisch ou l’aligot ?

Certes, de multiples combinaisons sont possibles, or il faut proposer des offres cohérentes et complémentaires.

L’office de tourisme et du thermalisme ainsi que les élus de la Communauté des communes devraient être contactés en ce sens. Toutefois, Michel rappelle qu’il est difficile de préserver le patrimoine, relatant ses écueils à franchir pour arriver à sauver le chevalement de Bourran.

D’ailleurs, la question se pose avec urgence pour les soufflantes. Anne et Karine avancent l’idée de les inscrire au loto du Patrimoine et à la mission Bern, pourquoi pas ?

D’autres rencontres de ce genre pourraient avoir lieu, mêlant art et patrimoine, préservation et communication.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?