Villefranche-de-Rouergue. Lutte contre le trafic de stupéfiants, contre les violences faites aux femmes et retour au calme en bastide

Florent Colombet est né en mai 1989 à Château-Thierry (02), d’un papa gendarme. Après une formation à Saint-Cyr, pendant trois ans, c’est dans la gestion du matériel dans l’armée de terre, au dépôt de munition de Miramas, en Provence, que le nouveau capitaine de la compagnie de Villefranche-de-Rouergue a commencé sa carrière. Il y reste quatre ans, trois comme lieutenant et un an comme capitaine, l’occasion pour lui de faire deux opérations extérieures en Côte d’Ivoire et en Centre Afrique. À l’issue de cela, c’est vers la gendarmerie que Florent Colombet s’est tourné. "J’ai passé un concours interne, le concours des capitaines, pour rejoindre la gendarmerie. Mon père était gendarme donc cela m’intéressait et je connaissais le métier".

Après avoir réussi le concours, c’est à Melun, à l’école d’officier, qu’il poursuit sa formation avant d’être nommé au commandement de l’escadron de gendarmerie mobile de Saint-Gaudens pour trois ans. Gilets jaunes, opérations en outre-mer, Notre-Dame-des-Landes et d’autres zones à défendre (Zad), Florent Colombet a beaucoup bougé ces dernières années avant d’être muté, le 1er août dernier, à Villefranche-de-Rouergue. Sa prise de fonction s’est déjà soldée par l’arrestation de plusieurs personnes pour du trafic de stupéfiants. Cette lutte, ainsi que celles concernant les violences faites aux femmes et "le retour du calme au cœur de la bastide de Villefranche" sont trois des missions qui tiennent particulièrement à cœur à cet amateur de sports en extérieur.