Rodez : 1200 manifestants pour défendre le pouvoir d'achat et l'emploi
SAM, Bosch, pouvoir d'achat, précarité et emploi....les manifestants réunis en intersyndicale ont été au-delà du mot d'ordre national pour ce premier rassemblement de la rentrée sociale.
La première manifestation de la rentrée sociale a réuni 1200 manifestants selon l'intersyndicale (CGT, Solidires, FSU, FO...). Si le mot d'ordre national portait sur le pouvoir d'achat et la réforme de l'assurance chômage, en Aveyron, il était beaucoup question d'industrie. Bosch et la SAM sont revenues à l'ordre du jour de cette manifestation, qui a revendiqué "l'arrêt des licenciements, celle de la précarisation de l'emploi des jeunes, la fin des fermetures des services, le démantèlement et les privatisations dans les services publics et la fonction publique".
L'intersyndicale a rappelé, par ailleurs, le mot d'ordre national en réaffirmant sa volonté de faire de "l'augmention des salaires un enjeu prioritaire pour la population", ainsi que "l'abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l'assurance chômage". Laurence Cahors, porte-parole de l'intersyndicale, a aussi rappelé les revendications directrices comme "l'égalité professionnelle Femmes/hommes et la conditionnalité des aides publiques, selon des normes sociales et environnementales préservant et créant des emplois".
Parti du jardin public, le cortège s'est mis en branle, direction le tribunal de Rodez. L'idée était de protester contre la diminution des conseillers prud’homaux (ils sont passés de 66 à 36) et d'apporter un soutien aux "camarades poursuivis dans le cadre de l'affaire" dite de Ruban Bleu, ainsi qu'aux "amendés de Millau".
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