Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : le collectif Liber-Tance pour la liberté vaccinale lance une action en référé au tribunal

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  • Les membres du collectif Liber-Tance ont déployé une banderole devant l’hôpital de Villefranche hier après-midi.
    Les membres du collectif Liber-Tance ont déployé une banderole devant l’hôpital de Villefranche hier après-midi. Photo MCB.
Publié le , mis à jour
GDM

Le collectif Liber-Tance, pour le droit de la liberté vaccinale des soignants, poursuit ses actions tout en demandant à la justice de casser les suspensions de ses blouses blanches.

Les membres du collectif Liber-Tance, pour la liberté de choix des soignants concernant la vaccination contre la Covid-19, continuent à mener des actions afin de se faire entendre du plus grand nombre et de leur direction pour être réintégré à leurs postes ou bien avoir le droit d’exercer pour les libéraux. Outre leur présence régulière sur le marché de la Bastide, le jeudi matin, une trentaine de ses membres (le collectif en compte à ce jour environ 120) s’étaient donné rendez-vous, mardi 5 octobre en début d’après-midi, devant le centre hospitalier de Villefranche-de-Rouergue afin de déployer une banderole affichant leurs revendications tandis que l’une d’entre eux distribuait des tracts aux automobilistes sur l’avenue Caylet.

"Illégal"

"Notre action dérange autant la direction de l’hôpital que les autres soignants, mais nous voulons juste que notre choix soit respecté", réaffirmait l’une d’entre eux. Suspendus de leurs fonctions, sans salaire, ils dénoncent également des procédures semblables pour leurs collègues en arrêt maladie. "Ils ont été avisés simplement par lettre recommandée au mépris de toute procédure légale", raconte un autre. Aussi les membres du collectif ont-ils lancé une action en référé afin que la justice statue au plus vite sur "l’illégalité" d’une telle mesure selon eux. "Aucun texte de loi n’autorise à procéder ainsi". Actuellement près de 10 % du personnel soignant de l’hôpital serait impacté selon la direction. Rappelons que les soignants non vaccinés sont suspendus depuis le 15 septembre et n’ont pas le droit de travailler ailleurs. Ils dénoncent des "fermetures de lits, voire de services, de cabinets et donc un risque de prise en charge précaire des patients". Ils affirment avoir "respecté les gestes barrières dans leur travail et tout fait pour protéger les patients et cela dès le premier jour de confinement", au moment où ils étaient applaudis tous les soirs à 20 heures partout en France. "Nous aimons notre travail et nous voulons continuer d’exercer !"

Les blouses blanches du collectif Liber-Tance se sont ensuite déplacées devant l’Ehpad de Rieupeyroux (car les Ehpad sont durement touchés par ce manque de personnel) afin de poursuivre leur action.

Contact : facebook.com/LiberTance Soutien : cagnotte Lettchi : www.leetchi.com/c/nos-heros-suspendus

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