Politique : une nouvelle élection départementale dimanche à Saint-Affrique

  • Le premier tour est programmé dimanche.
    Le premier tour est programmé dimanche. Midi Libre
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Après la démission de Sébastien David cet été pour cause de cumul des mandats, un nouveau scrutin est programmé ce week-end.

Les électeurs du canton de Saint-Affrique (Saint-Affrique, La Bastide-Pradines, Calmels-et-le-Viala, Roquefort, Saint-Félix-de-Sorgue, Saint-Izaire, Saint-Jean-d'Alcapiès, Saint-Rome-de-Cernon, Tournemire, Vabres-l'Abbaye et Versols-et-Lapeyre) sont une nouvelle fois appelés aux urnes dimanche.

Un peu plus de trois mois après les départementales, un scrutin partiel est programmé après la démission, au début de l'été, de Sébastien David. En effet, touché par le cumul des mandats car devenu député après la démission d'Arnaud Viala, il a dû quitter le département afin de régulariser sa situation. 

Un imbroglio lié à l'élection d'Arnaud Viala

En effet, les deux hommes n'avaient pas anticipé la complexité législative qui a entraîné un imbroglio politique. Avant de renoncer à la députation, David, qui avait été élu suppléant d'Arnaud Viala à l'Assemblée en 2017, devait ne garder qu'un seul mandat local. Déjà maire de Saint-Affrique, il n'avait d'autre choix que de quitter le Département. 

Ayant à son tour démissionné du Parlement, et son suppléant au Département, Pascal Rivier ayant lui aussi renoncé, il faut donc revoter. Les deux hommes se présentent donc une nouvelle fois devant les électeurs comme candidats à leur propre succession. Vainqueur avec 55,74 % des voix contre le binôme de gauche en juin, le maire de Saint-Affrique aura de nouveaux adversaires cette fois-ci. 

Éric Fauconnier veut "renverser la table"

En effet, c'est Eric Fauconnier (avec Boris Benezech comme suppléant), fils d'Alain Fauconnier et très impliqué dans la vie locale depuis toujours qui postule pour le PS. À 48 ans, celui-ci s'engage pour la première fois dans un scrutin politique et vient pour "renverser la table". Le duo s'est engagé, en cas d'élection, à rembourser le coût de cette élection partielle, estimé à environ 30000 €. En effet, ils reprochent au sortant, d'avoir fait du canton "la risée du département" en n'anticipant pas la situation.

Un deuxième binôme de gauche est en lice. En effet, le communiste Didier Bèzes (allié à Jean-Pierre Hervas) est également en lice. En juin dernier, un autre ticket communiste avait aussi tenté sa chance. 

50 % des suffrages et 25 % des inscrits

Pour être élu dès dimanche, un candidat doit obtenir 50 % des voix et au moins 25 % des inscrits. En juin, Sébastien David avait bien obtenu la majorité au premier tour, mais la participation étant trop faible, un deuxième tour avait dû se tenir. Si le scénario se répète dimanche, un second tour sera programmé dimanche 17 octobre.

Émilie Graal, élue en binôme avec Sébastien David avant l'été, n'est, elle, pas concernée par le scrutin et a conservé son poste.