Rodez. À l’Accor-Arena, à Paris, le Millavois Lucas Salvan a l’hospitalité pour maître-mot
À 26 ans, le jeune Sud-Aveyronnais travaille dans l'ancien Palais omnisports de Paris-Bercy (POPB). Après un passage par le Stade Français et des études dans le sport et l’économie, il peut désormais allier sa passion du sport et de l’organisation événementielle.
Le parcours professionnel de Lucas Salvan est intimement lié à sa passion pour le sport, le rugby en l’occurrence. Ce Millavois d’origine a rapidement orienté ses études vers le domaine sportif, avec une prédominance pour l’économie. Après une classe préparatoire à Albi, une école de commerce à Bordeaux, l’Inseec, il réalise un premier stage à Toulouse, capitale mondiale du rugby. Le jeune millavois touche alors du doigt son rêve : travailler dans le monde du sport. Au fil de ces études, il finit par atterrir au Stade Français, l’équipe de rugby à XV de la capitale, grande rivale du Racing 92. "Même si je n’étais pas supporter de cette équipe, on sent très vite que l’on fait partie d’une équipe. On arrive même à ressentir cet esprit de compétition, cela vous stimule. On a envie de tout faire pour que le club se porte bien et que ceux qui sont dans les tribunes passent le meilleur moment possible", sourit Lucas Salvan.
Il devient ainsi commercial en charge de la billetterie pour les groupes. "On voit l’envers du décor, poursuit-il. J’ai découvert énormément de choses. On prend alors conscience de toute la machinerie qu’il peut y avoir derrière un évènement." Mais, revers de la médaille : "Lorsque les résultats sont en dents de scie, cela devient parfois difficile au sein du club." Et puis, il y a l’épidémie de Covid-19 s’est abattue sur le monde et la France. L’arrêt des compétitions sportives a bouleversé le travail de ceux qui œuvrent en coulisses pour les clubs sportifs. "Nous avons fait d’autres choses, souffle-t-il. Mais travailler alors que les stades sont vides, ce n’est pas pareil."
Jusqu’à 140 événements par an
Seulement, les difficultés économiques ont conduit Lucas Salvan à quitter le club. Mais le Millavois a rapidement rebondi à l’Accor- Arena. Dans cette enceinte mythique (née et et longtemps appelée Palais omnisports Paris-Bercy), Lucas Salvan occupe le poste de commercial chargé des prestations hospitalités et séminaires. Une nouvelle facette d’un métier qui le passionne. "Près de 140 événements sont organisés chaque année à l’Accor-Arena. Mon métier est de proposer aux entreprises de développer et d’entretenir leurs différents réseaux dans nos loges et nos salons, en invitant leurs clients, partenaires, collaborateurs,..." explique Lucas Salvan, toujours aussi passionné de se mettre au service des autres.
L’Accor-Arena fait partie du Top 5 mondial des arénas avec 1,2 millions de spectateurs par an. L’enceinte a profité de la crise sanitaire pour accélérer sa transformation en devenant un véritable lieu de vie 7j/7 avec l’ouverture d’un bar, le Johnny’s, en hommage aux 101 concerts de la légende, d’un restaurant, l’Ami Coq, le premier food court français, mais également de 200 postes de coworking avec et surtout l’ouverture du Phantom, lieu événementiel au sein de l’Arena, piloté par Paris Society, qui accueillera au printemps prochain jusqu’à 3 400 personnes pour prolonger leur passion après les événements de la grande salle notamment. L’Accor-Arena se conjuguera au pluriel dans les prochains mois avec la reprise du Bataclan et l’arrivée de l’Arena Porte de la Chapelle à l’été 2023.
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