Tennis : les Français passent totalement à côté de la première journée aux internationaux de Rodez

Un gros morceau d’entrée de tournoi ! Ce mardi, pour les toutes premières balles officielles de l’édition 2021 des internationaux de Rodez, on a eu droit à un combat de jeunes loups.
Le Tricolore Harold Mayot, vainqueur notamment de l’Open d’Australie juniors en 2020, étant opposé à l’Américain Martin Damm junior. Et le fiston du joueur tchèque portant le même nom (47e mondial à son apogée en 1997) a remporté la bataille, après plus de 2 h 10 de match sur le court central, 7-6 (0) 3-6 6-3. Visiblement diminué, l’espoir français a préféré ensuite déclarer forfait en double. L’élève de Thierry Tulasne, ancien membre du top 10 planétaire dans les années 80 et présent à Vabre, a donc quitté les lieux.

Les montagnes russes

 

Une autre pépite du tennis hexagonal, Giovanni Perricard, a également été sortie d’entrée. Subissant la loi de l’Écossais Aidan Mchugh, 7-5 7-5. Les étrangers n’ont ainsi pas fait de cadeau aux Bleus ce mardi, le finaliste de la dernière édition, le Hollandais Jelle Sels, venant lui à bout sans trop de difficultés (6-4 6-1) de Rayane Roumane. En fait, le seul Français qui a passé ce premier tour est Louis Dussin, 838e mondial. Il faut dire qu’il affrontait… un compatriote (Axel Garcian) dans un duel mettant aux prises deux hommes qui avaient bénéficié d’une wild card (6-3 6-2). À noter aussi le revers du Toulousain Keny De Schepper, battu par le Néerlandais Gils Brouwer, 6-4 6-4 ; et l’abandon en match du Suisse Antoine Bellier, blessé à la cheville lors de son réveil musculaire pour le match l’opposant au Belge Arnaud Bovy (4-1 ab.).
Enfin, dans le dernier simple de la journée, la tête de série N°1, le Russe Alexey Vatutin a été largement contestée par l’Australien Dane Sweeny dans un match de haut niveau. Ce dernier débreakant dans les deux sets, pour égaliser à chaque fois à 5-5, avant de perdre aussi par deux fois, 7-5 puis 7-6 (4). Pour le moins frustrant. Une chaise du court central ruthénois s’en rappelle d’ailleurs encore.