Bozouls. Les élèves conviés à s’intéresser à la vie de Jean Moulin

  • Un très bel exposé de la part de Cécile Font.
    Un très bel exposé de la part de Cécile Font.
  • Le devoir de mémoire pour les enfants.
    Le devoir de mémoire pour les enfants.
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CORRESPONDANT

Jean Moulin a une vie passionnante au service de la liberté et de l’État. Dans le cadre de l’exposition qui se tient à la galerie jusqu’au 27 octobre, les élèves de plusieurs écoles accompagnés de leurs enseignants (es) se sont rendu à la galerie où ils doivent, divisés en groupes munis d’un questionnaire, répondre à différentes questions concernant la vie du résistant qu’a été Jean Moulin.

Ensuite, réunis autour de Cécile Font de l’office national des anciens combattants et victimes de guerre de la région Occitanie, ils reprennent le cours de sa riche vie de combattant hors pair, dont les cendres qui étaient jusqu’alors déposées au cimetière du Père-Lachaise ont été transférées au Panthéon le 19 décembre 1964. Une cérémonie au cours de laquelle André Malraux avait prononcé un vibrant hommage.

Les enfants découvrent que Jean Moulin était un artiste qu’il aimait la caricature et grossissait le trait de nombreux aspects de la société. Jean Moulin portait le pseudonyme "Romarin" dont la galerie à Nice où il travailla porte le nom.

En 1934, alors Jean Moulin préfet dans la Somme fait face à deux événements majeurs : un mouvement d’extrême droite qui veut renverser le gouvernement et une crise économique majeure qui voit le jour en Europe. À la suite de la déclaration de guerre en 1939, il s’opposa à l’occupant allemand en refusant de signer les documents (les Allemands considèrent, à l’époque, que le peuple Français est un sous-peuple). En juin 1940, sous un faux nom, il rejoint le général De Gaule qui lui confie la tâche de former le Conseil National de la Résistance (CNR). Sous différents pseudonymes Rex, Max, Jacques Martel, nom d’emprunt du marchand d’art qui lui permettent ainsi de se déplacer de ville en ville, il arrive à regrouper les différentes équipes de résistants et devient chef de la résistance. Il se fait arrêter par la Gestapo à Lyon, probablement à la suite d’une dénonciation, mais il ne livrera aucun secret. Il meurt en gare de Metz, à la suite des blessures résultant des tortures subies.

À ce jour, 364 écoles ou collèges portent son nom.

Jean Moulin, préfet de l’Aveyron en 1937, puis rappelé à Paris, revient à la tête de la préfecture en 1938. Il se rendait notamment à Conques dont quelques photos retracent ces rares moments.

Les enfants, de retour à l’école, travailleront avec l’artiste Florian Melloul dont ses dessins sur le résistant sont exposés à la galerie.

Un devoir de mémoire bien intégré par les enfants qui comprennent et retiennent cette tragique histoire.

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