Sainte-Radegonde : un festival du livre de jeunesse toujours rayonnant

Plus que jamais aujourd’hui, dans l’univers des enfants, il y a… les livres. Que ce soit à la maison où à l’école. Du coup les salons du livre de jeunesse pullulent sur le territoire, dans le sillage du "grand" salon de Montreuil, dont la 37e édition se déroulera début décembre. Ainsi à Sainte-Radegonde, où le salon du livre de jeunesse, qui a très rapidement trouvé son public fêtera ce week-end sa septième édition.

60 demi-journées auprès des enfants

Au menu, quatorze auteurs venus de toute la France, avec dans leur bagage ces livres qui font grandir les enfants… qui les endorment aussi. Des auteurs qui, pour la plupart, ont également rendez-vous avec leur public, ou inversement, dans le cadre intime de la salle d’école.

Une des particularités de ce salon étant de rayonner dans différentes écoles et espaces enfants du département avant la rencontre du grand public le samedi et le dimanche. Au total, à partir de ce mardi et jusqu’à vendredi, ce sont soixante demi-journées au cours desquelles des auteurs passeront un peu de temps avec les enfants, dans leurs écoles, les centres de loisirs ou les médiathèques !

Ainsi, il y a plusieurs mois déjà, "les enfants des écoles maternelles Gourgan, Monteil, François-Mitterrand et Paul-Ramadier, de La P’tite Récrée de Gourgan (Francas de Rodez) ainsi que du multiaccueil collectif et familial Farandole, des P’tits Loups et du Ram Mill’Couleurs, avaient créé des œuvres artistiques autour de l’univers de Janik Coat et plus particulièrement de l’ours Bernie et des lutins et farfadets qui l’accompagnent", comme le rappellent les organisateurs.

Ramona Badescu animera à la médiathèque de La Primaube un atelier texte-dessin autour de Pomelo pour les enfants à partir de 6 ans. La ludothèque-médiathèque de Rodez expose les créations de Loren Capelli, auteure de "Cap" ou "De ma fenêtre". A celle de Luc-La-Primaube, c’est Sandrine Thomen, avec "Yokai !" qui expose, etc.

Ce n’est donc pas peu de dire que ce festival, qui n’avait pu se tenir l’année dernière, se veut toujours aussi rayonnant depuis Sainte-Radegonde. Et ce ne sont ni les parents, ni les institutrices et les instituteurs et, surtout, ni les enfants, qui s’en plaindront !