Dans le vallon de Marcillac, les sécateurs sont entrés en action

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  • Les domaines Metge et Bouffies, avec 8 et 6 hectares de vigne, ont ouvert le bal
    Les domaines Metge et Bouffies, avec 8 et 6 hectares de vigne, ont ouvert le bal José A. Torres
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Publié le
Xavier Buisson

Avec 3 000 à 3 500 hectolitres attendus contre 4 200 en moyenne, le vin récolté au sein de la coopérative Le Vallon, à Valady, aura « énormément de couleur et de goût, avec un taux d’alcool un peu plus faible que d’habitude », expliquait son directeur au premier jour des vendanges dans le Marcillacois.
 

Alors qu’à Valady, en contrebas, toits et voitures sont encore couverts de gel, plusieurs équipes de vendangeurs sont déjà à pied d’œuvre dans les domaines du Vallon ce jeudi 14 octobre. La date marque le lancement officiel des vendanges, notamment par deux des 32 adhérents de la coopérative Le Vallon, nouvelle appellation des Vignerons du Vallon. Et d’ici le milieu de la semaine prochaine, les 120 hectares de ses adhérents, qui exploitent 55 % du vignoble de Marcillac, passeront par la cave de la coopérative, dirigée par Kasper Ibfelt.
« Ça a été une année agricole très compliquée, il a fait très froid, l’été a été pluvieux et froid, nous avons dû être très vigilants », explique-t-il. Le vignoble de Marcillac n’a heureusement pas souffert des périodes de gel qui ont frappé le Languedoc, l’Italie ou l’Espagne. En temps normal, la coopérative reçoit chaque année 4 200 hectolitres, ce qui correspond à 600 000 bouteilles. Cette année, la faute à de légères gelées et au mildiou, ce champignon de la vigne, 3 000 à 3 500 hectolitres sont attendus.
« 85 % de vin rouge, du mansois, le fleuron de Marcillac, 13 % de rosé, qui semble être arrivé à un palier et 2 % de vin blanc, sur lequel nous monterons bientôt à 5 % des volumes. Le vin blanc est très demandé », explique Kasper Ibfelt.

Profiter des derniers jours de soleil

Le spécialiste le souligne : « Le vin est consommé différemment d’avant, hors des repas, et ce climat de montagne nous permet de faire de superbes vins blancs ».
Cette année, les vignerons ne sont pas trop pressés. Ils vont profiter des quelques jours de soleil annoncés pour grappiller quelques degrés, sachant que la teneur en alcool monte d’un dixième de degré chaque jour. Dans le Vallon et parmi les membres de la coopérative, ce sont les domaines Metge et Bouffies, avec respectivement 8 et 6 hectares de vigne, qui ont ouvert le bal. « Les autres attaqueront progressivement dans les jours suivants, et vers mardi ou mercredi, on sera à fond », expliquent conjointement le directeur et le président Jean-Marc Gombert. Les machines de la cave tourneront alors à plein régime pour traiter 8 à 10 tonnes de raisin par jour, dopées par de lourds investissements réalisés l’année dernière à la coopérative La Vallon.
Ensuite, c’est le maître de chais qui entre en piste. « C’est un peu comme si vous saliez un plat. Chaque vinificateur a sa sensibilité et ensuite, cela devient de l’élevage, comme de l’affinage pour un fromage », raconte Kasper Ibfelt.


Bio, HVE : la moitié des vins labellisés

« Il y aura énormément de couleur et de goût, avec un degré un peu plus faible que d’habitude… ce qui n’est pas plus mal, c’est demandé par les gens », annonce le directeur quant à la qualité du produit fini.
Aujourd’hui, 5 % des vins qui sortent de la cave sont bio et 45 % ont le label HVE, pour Haute valeur environnementale. Avec une volonté d’accroître encore ces proportions de vins labellisés, avec jusqu’à « 95 % de la cave », à terme, classée HVE. Ce label, créé par le Grenelle de l’environnement, exige des viticulteurs une grande transparence et « d’être respectueux dans tout le processus, avec notamment moins de traitements. Il faut tout expliquer », souligne Jean-Marc Gombert.

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