Pro-Zemmour ? Un adjoint au maire de Saint-Affrique accusé de l'être à cause d'une homonymie !

  • Guillaume Bessière, troisième adjoint au maire à Saint-Affrique, n'est pas l'autre.
    Guillaume Bessière, troisième adjoint au maire à Saint-Affrique, n'est pas l'autre. Midi Libre
Publié le , mis à jour
C. G.

De nombreuses personnes ont accusé à tort l'élu saint-affricain d'être l'un des cinquante signataires d'une tribune en faveur du polémiste d'extrême-droite.
 

Non, Guillaume Bessière, troisième adjoint au maire de Saint-Affrique, n’est pas l’un des 50 signataires de la tribune publiée, vendredi 15 octobre, à 16 h, sur le site internet de nos confrères du Figaro, et intitulée "Nous, enseignants, pensons qu’Éric Zemmour peut porter le projet d’une école de l’excellence pour tous".

La fausse information s’est pourtant répandue à une vitesse folle. À tel point que l’intéressé a tenu à la démentir, en début de soirée, sur son compte Facebook. "Le Guillaume Bessière qui est signataire de ce texte est un homonyme et en aucun cas celui que vous connaissez et que vous suivez", a-t-il écrit sur les coups de 20 h. Autre élément trompeur, qui a permis la confusion, l’autre Guillaume Bessière est professeur d’histoire, tout comme l’élu sud-aveyronnais.

Sur le réseau social, le chef d’établissement coordinateur de l’ensemble scolaire Saint-Michel, à Belmont-sur-Rance, ne manque pas d’interpeller ceux qui ont fait circuler cette pétition, laissant penser qu’il était cosignataire de ce texte en faveur du polémiste d’extrême droite : "Merci à ceux qui n’en ont jamais douté et qui m’ont très vite averti, connaissant mes valeurs profondes, mon attachement à la vérité, à la République et au bon sens bien de chez nous ! À tous les autres qui se servent de cette confusion pour salir mon nom, merci de rectifier et de vous en excuser publiquement", explique-t-il. "Cette situation dessert ceux qui en jouent et ne fait que les discréditer dévoilant au grand jour leur véritable visage. Celui du populisme et de la paresse d’esprit bien loin des valeurs humanistes et de respect que je défends".