À chacun sa discipline à l’ASPTT Rodez

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  • Salle de boxe Anglaise ( premier plan) et Française (deuxième plan)
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  • Yannick Pena fait travailler la technique
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  • Travail sur le travail au pied en boxe Française
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  • Groupe de boxe Française à l'entraînement
    Groupe de boxe Française à l'entraînement
Publié le
j.-m. n.

L’ASPTT Rodez, basé à Bel-Air, propose de la boxe dans ses disciplines. Si les boxes anglaise, française, mais aussi chinoise étaient auparavant enseignées, cette dernière ne l’est plus. Jérôme Messiguiral, président du club omnisports, indique que les entraînements ou formations se déroulent chaque semaine le lundi et le vendredi à partir de 18 h 30.

Boxe anglaise

Yannick Pena gère la formation et les entraînements de la section boxe anglaise avec la supervision de Jean-Louis Belloc. Sur les 25 pratiquants, 40 % ont moins de 18 ans. "Traditionnellement, nous avons une forte participation de filles (25 %) en boxe anglaise", précise Yannick Pena. Ce dernier est convaincu que les jeunes ne viennent pas par hasard à la boxe : "Nous avons tous les profils. Il y a celui qui aime l’éducation à la dure ou le contact, celui qui a voulu s’y mettre en regardant des combats aux Jeux olympiques ou celui qui veut se sécuriser. Mon rôle est de m’adapter à chacun. La boxe, c’est un sport individuel, donc mon discours est individualisé. C’est l’attitude de chacun qui m’amène à appuyer sur la sensibilité."

La boxe anglaise demande du courage, du respect, de l’organisation et un bon état d’esprit, mais selon le coach, tout le monde n’a pas ses qualités. Laura (12 ans), qui avait Julia (13) comme partenaire à l’entraînement, confie que c’est le côté self-défense qui l’intéresse. "Pour que les garçons ne m’embêtent plus", dit-elle.

Boxe française

Patrice Stival, qui enseigne la boxe française depuis nombre d’années, donne de la voix pendant les séances, mais ses gants sont de velours car sa volonté première est de partager sa passion de la discipline sans obligation de résultat. "Cette année, j’initie un mélange de boxe française et de self-défense, donc il n’y a pas de diplôme, de passage de gants, ni de compétition", souligne le bénévole. Les coups de pied efficaces de la boxe française sont ainsi associés à ceux de self-défense. "En pratique, je fais l’échauffement puis des ateliers de déplacement. Je veux surtout leur apprendre que ce n’est plus leur cerveau qui les commande, mais l’inverse. Puis j’enchaîne sur le côté technique et je termine par des assauts (combats)."

L’enseignant compose des petits groupes, notamment pour les débutants, afin de décomposer chaque geste de base de la discipline.

Que ce soit pour la boxe anglaise ou française, les protections sont obligatoires (gants, casque, protège-dents ou encore protège-tibias pour la seconde discipline), même aux entraînements.

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