Les masques en papier sont "réutilisables" et supportent jusqu'à 10 lavages en machine
L'étude publiée dans la revue Chemosphere l'affirme, de bon augure alors que le port du masque va vraisemblablement se prolonger.
"Les masques chirurgicaux conservent leur compatibilité avec la norme qui s'applique à eux, en particulier en termes de performance, de filtration, de respirabilité et aussi de propreté". C'est désormais officiel, et c'est la très sérieuse revue Chemosphère qui le dit. Un temps considérés comme inutiles et après avoir subi une flambée de leurs prix, les masques en papier se voient aujourd'hui offrir de nouvelles perspectives.
Les masques en papier conserveraient donc leurs propriétés filtrantes et leur respirabilité, et ce même après 10 lavages en machine. « Nous nous sommes arrêtés à dix lavages dans le cadre de notre étude mais on peut imaginer en faire plus, explique Philippe Cinquin, coordinateur scientifique du Centre d’investigation clinique du CHU de Grenoble. Il faut alors proposer une règle simple : jetez votre masque quand son apparence montre qu’il est abîmé et qu’il ne s’ajuste plus bien au visage. Les parties les plus fragiles du masque sont en fait la barrette nasale, l’élastique du contour d’oreille et surtout leur point de soudure sur les coins du masque ».
Pour préserver l'aspect des masques, certains préconisent de les laver à l'intérieur de taies d'oreiller. Même après 10 lavages, les masques en papier conservent une capacité de filtration bactérienne de 98% des particules, supérieure à celle de ceux en tissus qui n'atteignent que 90% de filtration. Entre mai et août 2020, il s'est vendu pour l'équivalent de 300 millions d'euros de masques chirurgicaux dans la grande distribution française.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?