Sud-Aveyron : une centaine de personnes toujours à la recherche de l'agriculteur disparu depuis lundi soir

  • Chaque équipe de deux ou trois personnes se voit remettre une carte d'état major détaillée de son secteur de recherche.
    Chaque équipe de deux ou trois personnes se voit remettre une carte d'état major détaillée de son secteur de recherche. M.L.
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Jean-Marc Cognot

Le secteur de recherche a été agrandi et s'étend désormais sur 40 kilomètres carrés. Pour rappel, si vous avez des informations, il est recommandé de contacter le 17. 

Depuis lundi 18 octobre au soir, Francis Azam, un homme âgé de 76 ans, a disparu. Habitant à la ferme de Mont Rouch, il a laissé son tracteur dans un champ, à Buffières, en bordure de la route départementale D 32, à environ un kilomètre de son lieu d'habitation. Il a les cheveux blancs, une barbe de trois jours, porte des lunettes noires et mesure 1,78 m. Il est vêtu d'une salopette verte et de bottines. « Il se peut qu'il soit confus », livre une source proche du dossier.

Des premières recherches infructueuses

Les premières recherches ont débuté dès le mardi 19 octobre en milieu de matinée avec 30 à 40 bénévoles et une trentaine de gendarmes. Ils étaient appuyés par un maître-chien. En début d'après-midi est venu en renfort un hélicoptère de la section aérienne de Toulouse. Mais les recherches sont restées vaines jusqu'au soir.

Ce mercredi 20 octobre, à 9 h du matin, une plus grosse équipe, constituée d'une soixantaine de bénévoles et de quarante gendarmes, s'est retrouvée sur le parking du petit cimetière de Buffières pour reprendre les recherches. Un maître-chien spécialisé dans la recherche de personnes, venu spécialement de Rodez était présent. Tout comme deux gendarmes de l'escadron départemental de sécurité routière équipés de motos tout-terrain. Sur place également, le capitaine Frédéric Moinet, commandant de la compagnie de gendarmerie de Millau. Son adjoint, le capitaine Jean-Christophe Le Gac, a assuré le briefing général.

« On applique la méthode de l'escargot »

La zone de recherche s'est concentrée sur un secteur de 40 kilomètres carrés situé dans un rayon de trois kilomètres autour de Buffières. Gendarmes et bénévoles, par binômes de deux ou trois personnes, se sont vus attribuer chacun un secteur d'un kilomètre carré. Chaque équipe a reçu une carte d'état-major de son secteur avec pour mission de fouiller méthodiquement les lisières de champs, les puits, les granges, les ruines, les bosquets, etc. Le secteur, déjà fouillé mardi, a été investi à nouveau ce mercredi matin de manière plus précise et agrandie. « On applique la méthode de l'escargot, c’est-à-dire du plus près au plus loin, explique le major Alain Garcia, commandant de la brigade de gendarmerie de Saint-Affrique. Puis on agrandit sur les secteurs les plus denses en termes de végétation. » En fin de journée, 80 à 90 kilomètres carrés devraient être couverts. Tout au long de la journée, le quartier général des recherches est installé dans un bâtiment de l'aérodrome de Belmont.

Les bénévoles viennent du bourg de Belmont, mais aussi des villages alentour. Ce sont des voisins, des retraités, des chasseurs, des randonneurs, des agriculteurs, des pétanqueurs... Monique Aliès, maire de Belmont, était présente, ainsi que des adjoints et le maire de Combret-sur-Rance, Jean-Philippe Sabathier.

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