Viviez : pas encore d'offre de reprise pour la fonderie SAM

  • Les salariés de SAM toujours dans l'attente.
    Les salariés de SAM toujours dans l'attente. DDM - BHSP
Publié le
BHSP

Faute de dépôt d'offre de reprise de la fonderie SAM de Viviez  à la date du 30 septembre  fixée  par le tribunal de commerce de Toulouse, il était encore possible de déposer une offre avant ce mercredi 20 octobre à 11 heures, soit 48 heures avant l'audience du tribunal prévue ce vendredi 22 octobre à 11 heures.

Mais aucune offre n'a été déposée, en dépit de l'appel lancé à Renault par le ministre de l'Economie, la ministre de l'Industrie et les élus locaux pour que le constructeur trouve un potentiel repreneur.

Vendredi, le tribunal ne pourra donc que constater cette absence de repreneur. Prendra-t-il une décision ou bien attendra-t-il plutôt une prochaine audience peu avant la date du 10 décembre prochain?  Date à laquelle s'achèvera la première période de 3 mois de poursuite d'activité potentiellement renouvelable, et donc offrant un délai supplémentaire pour une reprise.

Les salariés de SAM se réuniront ce jeudi 21 octobre en assemblée générale pour évoquer la situation de l'entreprise, dans un contexte compliqué de pénurie mondiale de semi-conducteurs qui affecte la filière automobile, ainsi que des perspectives d'abandon des moteurs thermiques à l'horizon 2035.

Pour Jean-Louis Chauzy, président du CESER (conseil économique, social environnemental régional Occitanie) : "Cette situation est inadmissible.  Le groupe espagnol CIE n'a pas ouvert de discussions avec les représentants du personnel ni les collectivités locales, c'est du jamais vu !".

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 2 années Le 20/10/2021 à 19:29

M Chauzy oublie que CIE AUTOMOTIVE a été éconduit vertement de sa première offre.
Pourquoi alors s'étonner de leur silence aujourd'hui ?