Espalion. Pour Maïlys Bessière, l’affaire est chocolat !
Partie s’installer à Montréal sans plus d’attentes, la native d’Espalion a finalement trouvé là-bas, son pays de cœur et d’adoption. Une aventure hors norme pour cette fan de grands espaces.
Dire qu’elle est tombée dedans quand elle était petite serait mentir. Maïlys n’en reste pas moins fondue. De chocolat évidemment qu’elle a appris à découvrir et à appréhender finement à Montréal. C’est là, dans la métropole québécoise, que la maman d’un petit Léandre préside à la destinée de L’Affaire est chocolat ! Un café-bistro à l’ambiance chaleureuse, qui fait la part belle à une sélection de "produits chocolatés faits maison".
C’est là aussi où la native d’Espalion a posé ses bagages un petit matin du printemps 2011. "Pour voir si je pouvais m’y plaire" dira-t-elle. Mais à l’entendre – l’accent en sus –, Montréal valait bien davantage qu’un simple coup d’œil.
"Initialement nous devions, avec mon compagnon de l’époque, quitter Montpellier pour Paris. Mais dans le TGV nous sommes tombés sur un magazine qui vantait les charmes du Québec. Nous cherchions du travail, il semblait y en avoir. On a donc préparé notre départ pendant un an, le temps de valider nos visas. Et c’était parti."
Pour la couturière de formation passée par la communication, l’adaptation dans la plus grande métropole francophone d’Amérique du Nord se fera sans problème. "Montréal est une ville superbe. La vie est très douce, les gens d’une extrême gentillesse, généreux, bienveillants. Contrairement à la France. Montpellier, Paris… Je ne me suis jamais sentie en danger ici."
Côté "job", là encore aucun problème pour qui sait faire preuve d’adaptation. "Je ne suis pas costumière comme je le souhaitais mais ici, il faut savoir composer. Il y a du travail mais parfois un peu éloigné de sa formation. Il faut simplement se jeter à l’eau, faire des rencontres, se constituer un réseau. Très important au Québec. Ton CV ne compte pas vraiment ici. Il faut faire ses preuves, reprendre le chemin à zéro mais en contrepartie, tu grimpes plus vite dans l’entreprise."
Au fil des rencontres, des coups de cœur, elle bossera dans la restauration, ouvrira une glacerie, s’occupera de la stratégie digitale de telle ou telle enseigne. "Si on m’avait dit que je servirais un jour des crèmes glacées, ou que je tiendrais un salon de thé, je n’y aurais pas cru." Mais telle est la vie au Québec où le taux d’emploi est parmi les plus élevés des pays de l’OCDE…
Elle qui a refait sa vie depuis, ne compte pas rentrer au pays de sitôt. "Je suis vraiment tombée amoureuse du Québec, des gens ici. Mais je suis reste toujours nostalgique quand je pense à l’Aveyron. J’aime toujours savoir ce qui se passe dans la région. J’adore aussi parler de l’Aveyron. C’est mon petit côté chauvin !"
Elle qui devrait revenir passer ses vacances en Aveyron, n’en oublie pas non plus la gastronomie qu’elle chérit tout autant que ses souvenirs. "Une fois, j’ai trouvé de l’aligot à Montréal. De l’aligot lyophilisé qui m’a coûté la peau des fesses. Mais je n’ai pas pu résister" s’amuse Maïlys passée depuis et avec délice aux "produits chocolatés". Pour elle aujourd’hui, l’affaire est résolument chocolat !
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