Vaureilles : le Rucher de Mouret a pris son envol

  • Le miel de fleurs d’été et le miel de forêt constituent pour l’heure les deux produits phares commercialisés par Gisèle Onno.
    Le miel de fleurs d’été et le miel de forêt constituent pour l’heure les deux produits phares commercialisés par Gisèle Onno. Repro CPA
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C.C.

Le Rucher de Mouret a été créé en 2019 par Gisèle Onno, revenue ses terres aveyronnaises. Un pari gagnant : l’exploitation est certifiée Bio depuis le mois de mai dernier.

Après avoir exploré diverses pistes professionnelles, Gisèle Onno a souhaité revenir sur ses terres aveyronnaises d’origines pour y exercer le métier d’apicultrice récoltante. En 2019, elle a ainsi créé le Rucher de Mouret, sur la commune de Vaureilles. « C’est avec passion que je pratique une apiculture artisanale, explique-t-elle. Les méthodes que je mets en pratique dans mon travail respectent complètement les abeilles et l’environnement ».
Le miel produit par les abeilles de Gisèle Onno, de races buck-carnica et noire, est intégralement récolté et conditionné au rucher. Il est extrait à froid et ne donne lieu à aucun mélange. Cette méthode permet d’obtenir des miels de différentes saveurs et textures selon les ruches et les floraisons. Les ruches, une cinquantaine actuellement, sont situées entre le Causse et le Ségala, à une altitude de 500 m, sur le plateau de Montbazens. Les zones de butinage sont à l’écart des grandes cultures et l’exploitation est certifiée Bio depuis le mois de mai dernier. Le miel de fleurs d’été et le miel de forêt constituent pour l’heure les deux produits phares commercialisés par Gisèle Onno, qui envisage également, mais à moyen terme, la production de gelée royale. « Mais on va y aller doucement, car la gelée royale demande pas mal de travail et représente une culture très spécifique. »
En attendant, le Rucher de Mouret entend déjà développer de manière assez conséquente son cheptel, pour s’inscrire dans une évolution qui ne s’est pas démentie depuis la création de l’exploitation. Une exploitation qui, comme tant d’autres dans le domaine de l’apiculture, doit composer avec des éléments défavorables. « Les pesticides, il faut quand même bien le dire, le manque de fleurs et la prolifération du parasite Le Varois sont des ennemis dangereux pour les abeilles. » Pour autant, Gisèle Onno concède que la demande est aujourd’hui plus importante que l’offre et qu’elle a parfois un peu de mal à répondre aux besoins de ses clients. Alors même qu’elle ne vend qu’en ligne directe, sans centre de distribution, le simple bouche-à-oreille faisant le travail.
Contact : 06 33 22 68 18.
 

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