Réforme des retraites : baisser les pensions ou retarder l'âge de départ, que choisir ?
Pour la Cour des comptes, il n'y aurait pas d'autres alternatives.
Pour le Premier ministre Jean Castex, il est important d’en finir avec les "déficits accumulés depuis trop longtemps" dans le système des retraites. Et c'est en cela que le gouvernement veut réformer les retraites, "avec un système juste et équitable, lié aux cotisations effectuées durant sa carrière", a-t-il déclaré à Midi Libre.
Seulement, pour parvenir à un équilibre, il n'y a pas 36 manières, selon la Cour des comptes : il faut soit reculer l'âge du départ à la retraite, soit procéder à une baisse des pensions. L'hypothèse alternative d'une hausse des cotisations est écartée par l'institution, étant donné que "la France a déjà le taux de prélèvement obligatoire le plus élevé de l'Union européenne".
Actuellement, les déficits sont évalués à 13 milliards d'euros en 2020, et devraient persister "au moins une dizaine d'années" si rien n'est fait, pointe BFM.
Avec le vieillissement de la population, si le recul de l'âge légal de départ à la retraite permet de faire des économies sur celles-ci (19 milliards d'économies réalisées en 2020 après le report de l'âge légal de 60 à 62 ans), il génère en revanche de nouvelles dépenses sociales supplémentaires.
Repoussant des "mesures de portée trop générale" pour prendre plus en compte la pénibilité des métiers et éviteer d'accentuer les inégalités, pour la Cour des comptes, "les mesures devront prendre en compte les considérations d’équité entre générations et au sein de chaque génération, tout en visant à simplifier les règles et à les harmoniser entre les régimes".
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