Espalion. François Junco arrête son activité après 40 ans de service

  • Le Dr Junco dans son cabinet, à la maison médicale.
    Le Dr Junco dans son cabinet, à la maison médicale.
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CORRESPONDANT

Après plus de quarante années au service de la population, le docteur Junco annonce son départ à la retraite à compter du lundi 1er novembre.

Après quatre années de formation comme interne à l’hôpital Combarel à Rodez, le docteur François Junco s’est installé comme médecin de médecine générale à Espalion le 1er janvier 1981. Aujourd’hui, à la veille de son départ, il tient à "remercier la municipalité d’Espalion qui m’a suivie quand je lui ai demandé de créer une maison médicale, seul espoir à mes yeux, à cette époque, d’attirer de jeunes médecins dans notre cité".

Le rêve est devenu une réalité, puisque, si lors de l’ouverture ils étaient deux (les Dr Geniez et lui-même) à intégrer les locaux, aujourd’hui, dix professionnels de santé, dont quatre médecins de médecine générale, y proposent leurs services. "J’ai donc pu finir ma carrière dans des locaux agréables et fonctionnels au sein d’une équipe adorable, poursuit le Docteur Junco. Mais c’est surtout vous tous qui n’avez accordé votre confiance au fil de ces quarante années, pour gérer avec vous un de vos biens les plus précieux, votre santé, que je tiens à remercier".

Et le médecin espalionnais de conclure en exprimant sa satisfaction… et un regret. "Je pars le cœur léger car à l’heure où l’on parle partout de déserts médicaux, notre cité est très bien dotée en matière d’offre médicale, et j’ai toute confiance en le Dr Mirouze, qui va me succéder dans le bureau que je vais quitter pour assurer la continuité des soins. Mon seul regret est de n’avoir pas pu obtenir, à l’heure ou Internet et les logiciels médicaux en ligne le permettent, que tous les praticiens du secteur de garde, utilisent le même logiciel pour que nous puissions partager vos dossiers médicaux. Cela faciliterait vos prises en charge pendant les gardes et les congés des médecins. Les dossiers médicaux partagés ont du mal à se mettre en place sur le plan national, soyons avant-gardistes et réalisons-le chez nous."

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