Onet-le-Château : Julien Aigouy distingué pour 100 ans passés au service de la France
Comme l’a reconnu le maire Jean Philippe Keroslian : " Décerner la médaille de la ville est extrêmement rare. Aussi rare que le parcours de vie exceptionnel de Julien Aigouy à qui, j’ai l’immense plaisir de la remettre aujourd’hui, en présence de sa famille et ses amis, les élus et personnalités (*), pour honorer 100 ans, à défendre des valeurs, dont la liberté au service de la France…" nJulien Aigouy est né le 14 octobre 1921, à Sévérac-le-Château. Marié à Odette Tabariès, décédée en octobre 2018, il a deux enfants Michel et Nicole
Son parcours
À 21 ans, il est désigné début 1942, pour le Service du travail Obligatoire. Réfractaire, il se cache du côté de La Canourgue, avant de revenir près d’Engayresque.
Au printemps 1944, il rejoint le maquis Arête-Saules, créé par le docteur Testor, à Sévérac. À la Libération de l’Aveyron en août 1944, il s’engage dans l’armée de De Lattre de Tassigny et sera démobilisé en novembre 1945. "J’ai eu de la chance, je n’ai jamais été blessé". Il intègre alors l’école de la police de Sète, rejoint Rodez en 1962 et y termine sa carrière en 1976, comme officier de paix (équivalent lieutenant aujourd’hui). En 1965 Mme et M. Aigouy achètent une maison aux 4 saisons, ou il réside toujours.
Depuis sa retraite, il a notamment été porte-drapeau lors des cérémonies commémoratives organisées à Onet-le-Château et participe encore activement aux animations organisées par le CCAS, à destination des aînés.
Fait marquant
Le grand rassemblement de tous les maquis aveyronnais à Rodez pour célébrer la libération. Une foule imposante était présente place d’Armes. " Lors de la minute de silence, j’ai entendu une voix provenant vraisemblablement de la Cathédrale crier : Vive la France. J’ai toujours conservé cet événement en mémoire".
(*) Les personnalités présentes : Loïc Jézéquel, Directeur départemental de la police, Jean-Michel Ladet, président de l’Union des retraités de la gendarmerie, Pierre COSTES, président de l’association Maquis Arête-Saule, MM. Grimal, Rey et Méravilles, amis proches de Julien Aigouy, Nicole Aigouy, sa fille et Georges Haurine son gendre, Patricia Alcouffe, sa petite fille. Bérangère, son autre petite fille vit à Tarbes et ne pouvait être présente, elle s’en est excusée. Quant à son fils Michel, policier retraité et son petit-fils Gérald, ils sont installés du côté de Marseille. Caroline Crépon-Pillone, directrice de l’ONAC Aveyron s’est également excusée.
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