Aveyron : Olivier Guiard prend les rênes du parc naturel régional de l'Aubrac

  • Installé depuis 1999 à Rodez, Olivier Guiard n'arrive pas sur l'Aubrac en terre inconnue.
    Installé depuis 1999 à Rodez, Olivier Guiard n'arrive pas sur l'Aubrac en terre inconnue. Olivier Courtil
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À 48 ans, cet ingénieur formé à l'Insa de Toulouse, quitte la présidence de l’agence Adour Garonne à Rodez pour succéder à Arnaud David sur l'Aubrac.

Pour quelles raisons avez-vous postulé à la direction du parc ?
J’ai candidaté par opportunité en me lançant dans la course sans trop réfléchir mais je savais où je mettais les pieds car je connaissais l’outil. L’Aubrac est un territoire attachant, j’en avais l’appétence. Né à Toulouse, je réside sur Rodez depuis 1999 en étant devenu le chef de l’agence de l’eau Adour Garonne et je connaissais mon prédécesseur, Arnaud David, avec qui j’avais travaillé en partenariat quand il exerçait au syndicat du Célé à Figeac dans le Lot. 
Quelle est votre feuille de route?
L’agriculture et le tourisme sont les sujets phares. En ce sens, il y a le plan alimentaire territorial qui a démarré pour développer les circuits courts par des métiers de bouche, la restauration collective. Nous avons notre projet architectural (budget de 3,5M€) du futur complexe du parc comprenant la réhabilitation et extension du siège et de la Maison de l’Aubrac qui reçoit 100000 visiteurs par an, c’est important d’être bien installé et d’être une vitrine. C’est aussi pourquoi un nouveau site internet est en cours. Nous envisageons proposer des permanences pour la proximité car la visibilité est tout aussi importante.

La pandémie a entraîné des départs au sein de l’équipe du parc, où en êtes-vous?
Le parc qui compte une vingtaine de salariés, recrute. Nous avons des candidatures pour le poste de la communication et nous cherchons deux agents pour la gestion, administrations et finances dont un pour un remplacement.  Mon prédécesseur avait lancé la stratégie et la charte, maintenant le parc a trois ans, il est opérationnel, on attend de lui qu’il réponde aux attentes. Notre budget représente la moitié du parc des Grands Causses (donc moins de 2M€), nous faisons petit à petit. On dessine une trajectoire raisonnable.
Loup, vautours, eau, les problématiques ne manquent pas sur l’Aubrac...
Un conseil scientifique présidé par Murielle Vabret, vétérinaire sur l’Aubrac, va se mettre en place. Le parc apporte un éclairage le plus objectif possible, favorise la rencontre avec les usagers mais ce n’est pas un outil de police. C’est un outil pour apporter des connaissances, c’est sa vocation. D’ailleurs, nous candidatons à un projet interparc en Occitanie sur la ressource en eau avec les conséquences pour l’élevage en lien avec le réchauffement climatique. C’est un projet sur cinq ans pour tester des solutions d’adaptation. L’élevage de demain tend vers la diversification des activités. 
La ministre de l’Ecologie a annoncé le doublement au minimum des installations d’éoliennes, quid sur l’Aubrac ?
Le territoire ne s’y expose pas tout comme l’énergie solaire. Nous avons le bois qui est notre énergie renouvelable, notre stratégie. Le futur complexe bâtimentaire du parc sera chauffé au bois tout comme le futur pôle intergénérationnel à Argences-en-Aubrac.
Qu’attendez-vous du parc?
J’attends qu’il soit un outil au service des habitants et des usagers du territoire. Ce n’est pas un établissement fermé dans son château mais une structure ouverte.
 

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