Aveyron : l'imagination au pouvoir du Salon du réemploi de Rodez

  • Romuald Fernandez, pompier de métier, propose de recycler le matériel des soldats du feu
    Romuald Fernandez, pompier de métier, propose de recycler le matériel des soldats du feu Centre Presse - Olivier Courtil
  • Les résidents du foyer de vie de Ceignac ont recyclé avec des enfants pour joindre l'utile à l'agréable.
    Les résidents du foyer de vie de Ceignac ont recyclé avec des enfants pour joindre l'utile à l'agréable. Centre Presse - Olivier Courtil
  • A l'image de Marie Palobart, l'avenir de nos objets de décorations est dans nos poubelles !
    A l'image de Marie Palobart, l'avenir de nos objets de décorations est dans nos poubelles ! Centre Presse - Olivier Courtil
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Les idées novatrices ne manquent pas au Salon du réemploi qui se tient ce week-end à la salle des fêtes.

L’avenir de la planète est dans nos poubelles. Et les preuves ne manquent pas au Salon du réemploi qui a ouvert ce vendredi. On y croise par exemple Carl Bauduin, installé à Laissac, qui fabrique un abat-jour avec un sac à pommes de terre, des luminaires en papier mâché (l’idée lui est venue en livrant les journaux !) ou encore en concevant des bijoux en mosaïque avec des coquilles d’œuf. Sous le nom CarlCréArt, ce diplômé avec mention très bien de l’école des arts appliqués de Nice, propose des pièces uniques, à vendre évidemment, qui montrent que l’art est toujours utile. Dans le même registre, Marie Palobart redonne vie aux déchets en créant sacs et luminaires.

Donner du sens par le social

Le talent de cette créatrice installée à Estaing est enfin reconnu, au point d’être convié au Salon des créateurs et artisans d’art du 8 au 12 décembre à Toulouse. « Cela donne un sens à ma vie pour la dimension sociale de mes créations », confie Marie Palobart, tout aussi fière d’avoir participé à l’obtention du label zéro déchet au chocolat fabriqué par Cédric Da Costa Faro à Castelnau-de-Mandailles. Le partage fait sens. C’est pour cette raison que le foyer d’hébergement de Ceignac venu en visiteur lors de la première édition du Salon à Druelle est passé de l’autre côté en tenant un stand. «L’objectif est de créer des échanges et de repartir avec un objet concret », résume la responsable de l’atelier venue avec une dizaine de résidents, permettant aux enfants de repartir avec un nichoir à oiseaux ou un portefeuille réalisé avec une boîte de lait. Consommer est un acte politique et ces créateurs du recyclage montrent la marche à suivre. L’imagination est au pouvoir par le… bon sens. Dernier exemple à découvrir ce week-end, la démarche de Romuald Fernandez, pompier professionnel à Bordeaux, originaire de Carmaux, venu présenter son entreprise portant le nom symbolique de Banksia du nom d’une plante Australienne qui se régénère par le feu. « Plus de 90 % du matériel des pompiers est brûlé alors qu’il peut être utilisé. On sauve des personnes et des biens, on peut sauver nos biens. C’est l’occasion de servir une bonne cause en organisant la filière », explique le soldat du feu qui a le sens de la formule en donnant comme exemple le fait de récupérer les casques pour la plasturgie au lieu d’acheter du pétrole pour faire du plastique. Reste à trouver l’argent. La balle est dans le camp du privé comme des pouvoirs publics.
 

Le Salon est ouvert ce week-end de 9h30 à 18h30 avec des spectacles d'une troupe de théâtre à 16h. À noter qu'un objet déposé donne droit à un ticket pour un objet à récupérer. Dimanche, tout doit disparaître, visiteurs et associations peuvent récupérer ce qu’ils veulent sans rien déposer.
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