L’agresseur du stade d’Aubin : « Je suis devenu fou »

  • L'audience s'est déroulée ce mercredi après-midi devant le tribunal de Rodez.
    L'audience s'est déroulée ce mercredi après-midi devant le tribunal de Rodez. Centre Presse - José A. Torres
Publié le
M.R.

Trois jours après les faits, le tribunal de Rodez a condamné à quatre mois de prison avec sursis le jeune homme qui a agressé deux personnes avec un pistolet à billes avant une rencontre de football à Aubin, dimanche.

"Je tremblais de partout, je n’étais pas bien et je suis devenu fou !". Le jeune homme qui a défrayé la chronique dimanche en agressant deux personnes à l’aide d’un pistolet à billes avant la rencontre de football entre la JSBA et Rieupeyroux, au stade d’Aubin, a fait amende honorable devant le tribunal de Rodez, hier. Il s’est excusé à de nombreuses reprises envers les victimes, a promis de « ne pas recommencer » et a dit « regretter ses actes commis sous le coup de la colère ».

"Un premier chagrin d'amour"

Ce dimanche, cela faisait trois semaines que sa compagne lui avait annoncé la fin de leur relation. C’est « un premier chagrin d’amour » pour ce Decazevillois, né en 2000, et décrit par le tribunal comme « impulsif » avec un casier mentionnant déjà trois condamnations pour outrages ou violences. En se promenant dans la cité minière, il aperçoit son « ex » dans la voiture d’un autre jeune homme, né également en 2000 et éducateur de football. Il les suit jusqu’au stade muni d’un pistolet à billes, « car je savais qu’il y aurait du monde et je voulais les intimider pour ne pas me faire frapper ». Dans le couloir des vestiaires, il agresse verbalement puis physiquement le nouveau compagnon de son ex. Il lui assène « deux ou trois » coups de crosse au visage avant de s’enfuir en courant.

Déjà sous le coup d'une peine de six mois avec sursis

Sur son chemin, il croise un bénévole du club et pointe son arme sur lui. « Par peur, je voulais partir », explique-t-il. Les policiers retrouveront sa trace quelques heures plus tard. Les deux victimes n’ont pas souhaité se porter partie civile et n’étaient pas présentes lors de l’audience, hier. L’ex-compagne du prévenu, elle, a témoigné. Elle a dit « ne pas l’avoir reconnu en le croisant au stade, tant son visage avait changé » et qu’il n’avait « jamais été violent ou impulsif ». « Imaginez la peur des personnes qui ne savaient pas si l’arme était réelle », a pour sa part insisté le procureur, Bernard Salvador, rappelant dans son réquisitoire que le prévenu était sous le coup d’une peine de six mois avec sursis. Celle-ci a été révoquée par le tribunal qui, dans sa décision, a précisé que ces six mois pourraient être aménagés…

Pour les faits de ce dimanche, le jeune homme, mécanicien dans l’agglomération ruthénoise depuis un an, a écopé d’une peine de quatre mois avec sursis. Et une interdiction de posséder une arme durant les cinq prochaines années. Il devra également suivre des soins afin de « mettre fin à ses coups de sang », comme le représentant du ministère public le souhaitait. 

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Les commentaires (2)
Anonyme13114 Il y a 2 années Le 11/11/2021 à 07:50

Nouvel exemple du laxisme systémique des magistrats.

CRIC 12 Il y a 2 années Le 10/11/2021 à 20:46

Bien venu à Cassosland !!!