À New York, Claire Chirouze s’offre une des plus belles vues de Manhattan
Elle qui a passé une partie de son adolescence à Espalion avant de retrouver Paris, commercialise aujourd’hui auprès des professionnels du tourisme l’attraction phare de Big Apple : le Summit One Vanderrbilt. Renversant !
L’expérience est de son point de vue sans égale. "Immersive à souhait, sensationnelle, sans équivalent !" Installée à New York depuis pas loin d’une quinzaine d’années, Claire Chirouze a la banane, pour ne pas dire le smile, quand il s’agit de présenter l’attraction que le monde va découvrir sous peu. C’est d’ailleurs en partie pour ça que ses actuels employeurs ont fait appel à elle. Sa mission : vendre aux professionnels du tourisme la nouvelle sensation du moment connue sous le nom du Summit One Vanderbilt.
Là-haut, aux trois derniers étages de cette tour de 427 mètres (ce qui en fait l’un des buildings les plus grands de New York après la One World Trade Center) s’offre à vous une vue saisissante sur le quartier de Manhattan et ses environs.
"Nous avons fait appel à des artistes pour imaginer une expérience immersive un peu folle avec des salles remplies de miroirs, des boîtes en plexiglas suspendues dans le vide au-dessus de Madison Avenue, des ascenseurs transparents… valide Claire qui, après s’être consacrée au marché domestique américain vend désormais son "Summit" aux quatre coins du monde.
"Je suis chez moi à New York"
"Après avoir travaillé pour l’Empire State Building pendant deux ans, j’ai rebondi ici. Une superbe opportunité", reconnaît la quadragénaire – elle a fêté son anniversaire le mois dernier – qui travaille à faire de cette attraction, un incontournable de la grosse pomme. Elle qui a découvert New York il y a 15 ans, avec "une valise, une promesse de stage et pas mal d’appréhension", est aujourd’hui chez elle dans la ville sans doute la plus télégénique au monde. "
Tout le monde vous le dira, quand vous arrivez ici vous avez l’impression de connaître cette ville, tant elle est présente au cinéma", confirme Claire qui n’aura finalement jamais fait d’infidélité à "sa maison", ou alors une seule fois pour Orlando en Floride.
"J’y suis restée deux ans, mais l’envie de revenir à New York était trop forte." Vous l’aurez compris, Claire adore NYC. "En arrivant ici, jamais je n’avais mis les pieds aux États-Unis. Mais j’ai tout de suite adhéré. Cette ville est tellement dynamique, multiculturelle, animée."
Déjà séduite par l’industrie du tourisme, Claire n’en était pas pour autant à son coup d’essai loin de l’Aveyron. "J’ai toujours eu l’envie d’explorer le monde. Jeune, je me voyais déjà vivre ailleurs qu’en France sans savoir vraiment où."
Citoyenne américaine
Après la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Irlande, l’Espagne, le Canada… elle n’atterrira finalement aux US que par amour. Non pas pour "l’American Dream" qui ne l’a jamais transportée mais bien par amour pour celui qui deviendra bientôt son mari. "J’ai aussi eu de la chance de pouvoir compter sur un premier employeur qui m’a sponsorisée pour prolonger mes stages, mes visas. J’ai ensuite demandé ma green card qui m’a été accordée. Aujourd’hui, j’ai la citoyenneté américaine."
Tout semble parti pour durer de ce côté-là de l’Atlantique… Pas question, en effet, d’envisager de retour en France ou en Aveyron. Là où vivent encore sa mère et sa sœur. "C’est toujours compliqué de rentrer à Espalion. Disons qu’il me faut moins de temps pour rallier New York à Paris que Paris à Espalion. Tout ça demande beaucoup de temps et d’organisation. Et aux États-Unis, il faut oublier les cinq semaines de congé. Dans mon industrie, le tourisme, c’est plutôt deux semaines. Mais j’adore cet univers, et je ne compte pas en changer dans l’immédiat !"
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