Millau. Une nouvelle société de diagnostic immobilier

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  • Stéphanie a créé en octobre dernier la société Diagn’occit, franchisée Activ’Expert.	J.P.
    Stéphanie a créé en octobre dernier la société Diagn’occit, franchisée Activ’Expert. J.P.
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Jérôme Poisson

Stéphanie Caylus a réussi sa reconversion professionnelle dans un domaine demandé.

Millavoise depuis ses dix ans, Stéphanie Caylus a retrouvé nombre de connaissances lors de sa reconversion professionnelle dans l’agglomération, ce qui l’a réconfortée et donné de l’entrain. Après treize ans passés dans le magasin But à Millau, c’est une page de sa vie qu’elle devait tourner. Mais rebondir suite aux aléas de la vie, cette question Stéphanie Caylus y avait déjà répondu quinze ans plus tôt à la sortie de ses études. Car à l’époque, même avec un BTS de comptabilité en poche, il ne lui avait pas été possible de trouver un emploi. Direction donc Clermont-Ferrand pour trouver une embauche, où elle est restée deux ans jusqu’à ce qu’elle rencontre un Millavois attaché à ses racines et se marie avec. De retour dans sa ville, elle a dû s’adapter au marché du travail local et a commencé au magasin de meubles en tant qu’agent administratif.

Multiples qualifications et expériences

En treize années, elle a fait le tour des différentes fonctions où elle a pu tout de même mettre à profit ses qualifications comme aide-comptable. En 2019, elle a initié une formation interne en vue de devenir responsable administrative du magasin Conforama (But et Conforama font partie de la même société mère, NDLR).

Mais en juillet 2019, la direction informe ses employés de la fermeture prochaine du magasin : sa formation ne sera pas validée et les procédures de licenciement sont enclenchées. Dès lors, Stéphanie s’est tournée vers un centre d’intérêt qu’elle s’était découvert pendant la construction de sa propre maison quelques années plus tôt, lorsqu’elle s’était intéressée et investie dans le choix d’une habitation à ossature en bois.

Les travaux l’avaient embarquée dans des choix et des investigations techniques qui l’ont intéressée. Puis, lorsqu’un diagnostiqueur est venu étudier le garage de ses beaux-parents pour le transformer en appartement, elle s’est penchée sur la faisabilité de se reconvertir dans ce métier.

Un métier avec beaucoup d’atouts

Une forte demande, une profession qui requiert des compétences hétéroclites, la possibilité de devenir son propre patron, une opportunité de mettre à profit son expérience personnelle de maître d’œuvre de maison individuelle : le choix a été fait de se lancer. En mars 2020, Conforama ferme brutalement, les confinements commencent : étant déléguée du personnel et syndiquée, son licenciement sera plus long et fastidieux, mais lui permettra de commencer sa formation en janvier 2021, pour une durée de quatre mois.

Certifiée en avril 2021, elle contacte la franchise Activ’expertise et commence son activité en octobre dernier. "Ce métier a un impact écologique et de sécurité qui me plaît, dans l’électricité, le gaz… C’est important pour moi".

Stéphanie travaille souvent avec des agents immobiliers, et si elle ne se concentre actuellement que sur des diagnostics pour des ventes et locations, elle projette déjà de se spécialiser plus tard dans l’infiltrométrie et l’analyse de la qualité de l’air intérieur. Un marché désormais très porteur avec le Covid-19.

Un métier qui a le vent en poupe

Suite à la réforme de 2018 imposant un diagnostic immobilier non seulement pour la vente mais aussi pour la location, le marché se porte bien. Diagn’occit s’occupe des points de contrôle obligatoires : termites, plomb, amiante, DPE, électricité, gaz. L’économie d’énergie et l’isolation prennent année après année de l’ampleur, et avec les questions sanitaires et d’hygiène de plus en plus répressive, il est malheureusement probable que les normes et contraintes s’accumuleront sur les constructions immobilières, au profit du marché du diagnostic.
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