Rodez : la CGT de l'usine Bosch dénonce un "nouveau chantage" et consulte les salariés

  • Près de 320 salariés sur les 1150 restants à l'usine ont répondu à l'appel de la CGT, qui a pu faire valoir ses arguments.
    Près de 320 salariés sur les 1150 restants à l'usine ont répondu à l'appel de la CGT, qui a pu faire valoir ses arguments. Archives CP
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X.B.

Le 9 décembre, le projet industriel du site, qui posera les jalons de son avenir économique jusqu'en 2027, sera soumis à la validation des syndicats. La CGT monte au créneau, irritée par une récente proposition de la direction.
 

Le Plan de sauvegarde de l'emploi prolongé d'un an... en échange du silence des syndicats concernant les lacunes qu'ils pourraient voir dans le futur projet industriel de l'entreprise. C'est, en substance et à l'oral uniquement, ce qu'aurait proposé le PDG de Bosch France Heiko Carrié lundi 8 novembre lors de son dernier passage l'usine castonétoise.

De quoi mobiliser le syndicat CGT, qui dénonce un "nouveau chantage" alors que, les 25 et 26 novembre, les syndicats doivent rendre un avis sur ce même projet industriel. Lequel (soumis à accord majoritaire entre les syndicats Sud, CGT et CFE-CGC) sera mis en signature jeudi 9 décembre. "La CGT ne peut accepter ce chantage et laisser piétiner l'avenir des salariés restants comme nous le demande la direction", explique Stéphane Puech, délégué syndical CGT.

Dans ce contexte, le syndicat est allé à la rencontre des salariés mardi 16 novembre. "La proposition de Mr Carrié est orale, il refuse de l’écrire. Toutefois la direction est prête à l’acter si seulement les organisations syndicales s’engagent à valider le projet industriel tel qu’il est proposé aujourd’hui et de ne plus relever les manquements révélés par le cabinet d’expertise Syndex", poursuit le syndicaliste.

Près de 320 salariés sur les 1150 restants à l'usine ont répondu à l'appel de la CGT, qui a pu faire valoir ses arguments. À commencer par ceux du cabinet d'expertise Syndex, qui "va dans le sens d'un prolongement de l'activité" explique Stéphane Puech, alors que la ligne d'injecteurs devrait cesser de fonctionner en 2023 et les buses en 2024. "Il faut laisser au site le temps de se diversifier sur l'hydrogène, il serait prématuré de croire que cette activité emploiera 130 personnes en 2025 et 246 en 2027. Nous demandons le maintien de ces activités sur le court terme et le développement d'autres applications si Fresh2 ne fonctionne pas", poursuit-il.

À la lumière des retours émis par les salariés, le syndicat décidera de signer, ou non, la validation de ce projet industriel le 9 décembre.

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