À Rodez, le collectif "Nous toutes 12" demande plus d'aide pour les femmes victimes de violence
Le collectif Nous toutes 12 s'est retrouvé, ce samedi, carrefour Saint-Etienne pour réclamer des moyens en faveur des femmes victimes. Les militants ont lu les 101 noms de femmes, victimes de féminicide.
Le collectif Nous toutes 12 (Attac, FSU, CGT, Solidaires, Unsa, planning familial...) s'est rassemblée ce samedi, carrefour Saint-Etienne, pour manifester contre (toutes) les violences faites aux femmes. Dans le cadre de cette journée nationale, le collectif a lu à voix haute la liste des 101 victimes de féminicides. "Elles sont de tous âges et de toutes catégories socioprofessionnelles. Nous avons des lois dans notre pays qui ne sont pas appliquées", regrette Marie-Christine Foudral, membre du collectif.
Le collectif continue de réclamer des moyens pour aider les femmes victimes de maltraitances et agressions. "Nous voulons des hébergements où les femmes victimes puissent être reçues pour se ressourcer. Nous voulons un lieu d'accueil et d'écoute, des gens formés pour les recevoir. À Périgueux, il y a des taxis qui viennent chercher les victimes. En Aveyron, il n'y a rien de cela. Nous pouvons le dire, nous voulons une maison des femmes", réclame Lucette Castarlenas. Les deux militantes et le collectif comptent aussi sur la relève. Nour Jaugey et Ambre Lequellenn, étudiantes ont repris le flambeau de cette cause.
Il reste encore beaucoup à faire, notamment en termes de formation de la police et de la gendarmerie. "Là aussi, nous demandons une pièce où les femmes peuvent témoigner tranquillement", ajoutent les militantes. En attendant, elles incitent les personnes témoins de violences à appeler le 3919.
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