Decazeville : une descendante des Lassalle en visite à l’Aspibd

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  • Michel Herranz, à droite, transmet à Anne Sicard  le livre sur sa famille.
    Michel Herranz, à droite, transmet à Anne Sicard le livre sur sa famille.
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Didier LATAPIE

Anne Sicard est l’une des rares de sa famille à s’intéresser à ses origines "decazevilloises".

Dans les années 2000, le musée de l’Aspibd (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin) avait accueilli Marc Lassalle et son épouse, le dernier descendant masculin de cette famille en partie à l’origine de Decazeville. Marc est décédé il y a quelques mois. Et c’est sa nièce, Anne, marié à Christian Sicard, qui a visité à son tour le musée du patrimoine.

Il y avait trois frères Lassalle, Joseph, le père d’Anne, Marc et Jean, qui ont eu cinq filles, les dernières donc à porter le patronyme de Lassalle. Anne est parmi ladite descendance celle qui s’intéresse le plus à ces aïeuls, à l’histoire familiale depuis ses origines, d’où cette visite dans le Bassin. Elle s’explique : "Par rapport à mes sœurs et cousines, je suis la seule qui ait attrapé le virus de l’histoire. Dès mes 20 ans, j’ai entrepris des recherches auprès des archives départementales de l’Aveyron, des mairies, des notaires, des connaissances qui se nouent au fil du temps. Plus tard, mon mari Christian Sicard m’a initié à la généalogie, un procédé indispensable pour qui veut aller loin pour remonter le passé. Puis, j’ai échangé avec mon oncle Marc qui possédait certains documents".

Anne et Christian Sicard habitent à Mézens (Tarn). Directrice d’école, aujourd’hui à la retraite, elle s’est passionnée également pour l’histoire du château et de ce village médiéval, longé par la rivière Tarn. Au sein de l’Aspibd, Anne a beaucoup échangé avec le coprésident Michel Herranz, sur certains points qui demeurent obscurs, en particulier ce fameux château dominant la vallée qui allait devenir Decazeville et qui fut englouti par l’exploitation de la Découverte.

Arbre généalogique

Ils ont remonté l’arbre généalogique de cette illustre famille, en partant des Joulia, en passant par Jean Balthazar Joulia-de-Lassalle, propriétaire du château de la Garinie, à Lugan, et les jeux d’alliance entre les familles aisées de l’époque…

"Nous n’avons pas eu d’héritage. À chacune et chacun d’entre nous de tracer sa vie, de la réaliser le mieux possible", confie Anne, qui remercie Michel Herranz de lui avoir offert le livre édité par l’ASPIBD "La Salle, Decazeville, un lieu, une famille, une histoire".

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