Football - Rodez : au milieu, pas de danger avec Bradley

  • Bradley Danger.
    Bradley Danger. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

La recrue estivale a rapidement fait sa place dans le onze sang et or, et devra une nouvelle fois se montrer à la hauteur des attentes ce samedi 20 novembre à Nancy (coup denvoi à 19 h), pour le compte de la 16e journée de Ligue 2.

Bradley Danger, encore pressenti pour être titulaire ce soir à Nancy, est le deuxième joueur de champ ruthénois qui cumule le plus de minutes en Ligue 2 (1 229) cette saison, derrière Rémy Boissier (1 256), son compère du milieu. Mais pour la première fois de l’exercice, il y a une semaine au Puy en Coupe de France, le Normand a joué au milieu… de la défense à trois. « Il a été très bon », estime l’entraîneur de Rodez Laurent Peyrelade. Pas son adjoint Emerick Darbelet : « J’aime bien Bradley derrière, mais avec toute l’affection que j’ai pour lui, je le préfère vraiment en six. » « C’est vrai qu’il a une faculté intéressante à se projeter vers l’avant quand il joue en sentinelle », reconnaît le coach principal.


Pourtant, ce n’était pas son idée de départ de l’y installer, lui qui avait surtout aligné un trio Leborgne – Boissier – Rajot en préparation, le même qui avait commencé le match d’ouverture, à Caen (4-0), le 24 juillet. Mais en pointe basse, le co-capitaine n’a pas eu le rendement attendu par le Sarthois à d’Ornano. Dans la foulée, le natif de Millau a retrouvé son rôle de relayeur et laissé sa position de formation à Bradley Danger… que ce dernier n’a jamais quittée en championnat. « On a créé la bonne alchimie et le bon équilibre. Quand tu as trouvé la bonne formule, ça ne sert à rien d’en chercher une autre. »


« On le suivait depuis trois ans »

 

Est-il surpris que le natif de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) ait parvenu à faire oublier aussi vite le joueur qui a rayonné au même poste les trois saisons précédentes, David Douline ? « Aucunement car on le suivait depuis trois ans, quand il jouait à Avranches, en National, répond Laurent Peyrelade. Quand David n’a pas souhaité prolonger, parce que le Servette Genève lui a proposé un super challenge, Bradley était en haut de notre liste pour lui succéder. J’aurais bien associé les deux au milieu, ça aurait été sympa à voir. (sourire) » Mais en cas de blessure, le Raf ne dispose pas d’un vrai numéro six pour remplacer le joueur formé au Havre. « On a attiré des recrues avec de la caisse : lui, Lucas (Buadès), qui en a le plus, Lorenzo (Rajot), Malaly (Dembélé)… Alors oui, ce ne sont pas de fins dribbleurs, mais ils sont capables de tenir toute la saison. »

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