Handball : le Roc en demi-festival

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  • Les Ruthéno-Castonétois de Hugo Freitas n'ont jamais tremblé.
    Les Ruthéno-Castonétois de Hugo Freitas n'ont jamais tremblé. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Les Ruthéno-Castonétois ont mis fin à leur série de deux défaites ce samedi soir, en battant facilement de faibles Libournais (36-29), pour le compte de la 8e journée de Nationale 2. Comme souvent, leur première mi-temps a été un régal et leur seconde trop brouillonne.

Depuis sa défaite (23-25) contre Tardets le 9 octobre, l’actuel leader, le Roc avait pris un coup au moral dans la course à la montée, ne parvenant pas à se faire pardonner lors de ses retrouvailles avec son public de l’Amphithéâtre deux semaines plus tard face à L’Union (28-30). Derrière, les Aveyronnais ont sombré à Lormont (36-28). De quoi les reléguer à cinq points du premier, la seule position qui permet d’accéder en Nationale 1, leur objectif assumé depuis l’arrivée sur le banc de l’ancien directeur sportif de Chartres (Starligue) Raphaël Geslan.

« Il faut se reprendre en mains, clairement, pour aller chercher la montée, confiait récemment le capitaine ruthéno-castonétois Aurélien Simon. Nos deux grosses frustrations sont nos deux défaites à domicile, on avait les clés pour gagner, mais on a buté sur la finition. »

Ce samedi soir, lors de la réception de Libourne, vainqueur à seulement une reprise cette saison et avant-dernier au coup d’envoi, les bleu et rouge ont été redoutables de précision face aux pauvres Mathieu Merceron et Walid Samb, les gardiens girondins. Ils ont d’abord pu compter sur un Aurélien Simon impeccable, tant dans l’orientation du jeu que sur les nombreux jets de 7 mètres qu’il a eus à tirer. Yssane Biai et Bruno Fernandes, à l’aile gauche, se sont, eux, baladé dans la défense adverse.

« On a encore eu ce défaut
de vite retomber dans nos travers »

11-5 au bout d’un quart d’heure, 16-8 au bout de 23 minutes et jusqu’à douze buts d’avance à la 28e après une réalisation d’Anthoine Soulaimana (20-8). Et lorsque l’arrière-garde du Roc n’a pas réussi à contenir les offensives libournaises, son dernier rempart Elhadji Gaye a quasiment toujours remporté ses face-à-face, enflammant le banc local et tout l’Amphithéâtre avec lui.

Comme souvent, Rodez-Onet a fait le spectacle lors du premier acte (21-10) puis comme (trop) souvent, il a frustré ses supporters durant un second acte particulièrement brouillon. Des passes manquées, des tirs sur le portier adverse ou dans les filets extérieurs, plus de fautes… alors que pendant ce temps-là, Libourne a enchaîné les pions.

De douze buts d’avance à la 32e, les Ruthéno-Castonétois n’en ont eu plus que six huit minutes plus tard (26-20), avant de stopper l’hémorragie pour maintenir l’écart à + sept jusqu’à la sirène finale. « On a encore eu ce défaut de vite retomber dans nos travers, reconnaît l’entraîneur du Roc Raphaël Geslan. Mais contrairement à la première de la saison à domicile contre Aurillac (34-32), qui était revenu à un but dans les dernières minutes alors qu’on menait largement, on n’a pas lâché quand ça a commencé à se compliquer. Je suis satisfait. » Et le public de l’Amphithéâtre déjà reconquis.

Raphaël Geslan, entraîneur de Rodez-Onet : "Les joueurs ont respecté les consignes. On a été plus patient en attaque et bien plus joueur en défense. Notre jeu a été davantage spectaculaire, même si on a eu trop de déchets en seconde période. On manquait de discipline ces derniers temps, mais là, on a été rigoureux. Après, il faut quand même relativiser cette victoire parce que les Libournais sont avant-derniers. Et ils n’ont pas été au niveau en première mi-temps."
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