Safran et baies de goji ont leur domaine à Cabanès

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  • Après la cueillette, Céline Mauro(accompagnée ici de sa belle-mère) enlève les pistils avant de les faire sécher dans un déshydrateur.
    Après la cueillette, Céline Mauro(accompagnée ici de sa belle-mère) enlève les pistils avant de les faire sécher dans un déshydrateur.
  • Safran et baies de goji ont leur domaine
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    Safran et baies de goji ont leur domaine
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Centre Presse

Après dix ans passés à Rullac-Saint-Cirq où ils tenaient des chambres d’hôte, Céline et Yann Mauro ont choisi de s’installer à Cabanès. Ils ont ainsi créé une safranière, en 2018, où ils commercialisent des produits dérivés, et planté des pieds de baies de goji. Ce qui fait du Domaine de Ségala la seule exploitation aveyronnaise des "fruits de la jeunesse éternelle".

Elle a quitté sa Bretagne natale et lui, le pourtour méditerranéen pour poser leurs valises à… Rullac-Saint-Cirq, au hasard de leur recherche. En 2008, Céline et Yann Mauro ont ainsi ouvert des chambres d’hôte aux confins du Lévézou. Avant d’opter, dix ans plus tard, pour une nouvelle aventure. "Après un accident, nous avons ciblé d’autres priorités, notamment, celle de voir grandir les enfants", explique Céline Mauro.

Le virage a été pris à une trentaine de kilomètres de là, au sein du Ségala, et plus exactement à Cabanès. Là, les époux Mauro ont souhaité se rapprocher de la nature ; et, madame s’est rappelé ses études de fleuriste. " Nous avions du terrain autour de la maison. L’idée de créer une safranière m’est venue comme ça, peut-être car il n’en existe pas beaucoup en Aveyron. " Ils se sont donc retroussé les manches pour lancer une safranière de 3 500 m2 aux 250 000 bulbes à qui ils ont donné le nom de Domaine du Ségala. "L’or rouge" (l’épice est rare et se négocie environ à 30 000 € le kilo, ou entre 30 et 40 € le gramme) a ainsi été planté en août pour une cueillette, suivant les conditions météo, qui peut aller jusqu’à la mi-novembre. "Elle débute très tôt le matin et dure près de deux heures, note Céline Mauro qui peut compter sur l’aide de ses deux grands enfants Gladys (18 ans) et Noé (13 ans) – Mathis est encore trop petit (2 ans) –, alors que son époux est pris par son métier de livreur en attendant de pouvoir intégrer le Domaine de façon permanente. Nous récoltons en moyenne entre 3 000 et 4 000 fleurs. Au plus fort de la cueillette, cela monte à près de 15 000. En 2019, nous avons totalisé 10 grammes de safran, l’année dernière 200 et, cette fois-ci, nous espérons 500 grammes. Il n’y a aucun produit chimique. Enfin, il faut savoir que cela repousse en multipliant par trois chaque année, mais il faut changer de safranière tous les cinq ans. D’où l’intérêt de posséder du terrain."

Produits dérivés parfumés au safran

Après la cueillette, le travail est loin d’être terminé. Le pistil du "crocus sativus" est enlevé avant de rejoindre un déshydrateur pour y être séché. Céline Mauro prépare ensuite des produits dérivés parfumés au safran : confitures, sirops, gelées, savon, sucre, miel…

Elle ne s’est pas arrêtée là, en si bon chemin. Soucieuse d’apporter, en premier lieu, un plus naturel au bien-être familial, elle a également planté des pieds de baies de goji, appelés en Chine "fruits du sourire" ou "fruits de la jeunesse éternelle". " Je ne dis pas que c’est un remède miracle, mais je trouve à ces baies des bienfaits positifs pour l’organisme. Je les ramasse à la mi-novembre et j’en fais des fruits secs à prendre le matin. Il n’y a pas de sucre dedans et il a un fort pouvoir antioxydant, sans parler de sa haute teneur en vitamine C." D’autant que le Domaine du Ségala est la seule exploitation de baies de goji en Aveyron, une façon comme une autre de se démarquer, le plus naturellement possible.

Contact Domaine du Ségala au 06 45 64 36 45. Céline Mauro sera présente à différents marchés de Noël : à Luc (28 novembre), à Creissels (5 décembre), à Rieupeyroux (11 décembre), à Olemps (12 décembre) et à La Fouillade (19 décembre).

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