La délinquance en forte baisse sous le quinquennat Macron, assure le ministre de l'Intérieur

  • Le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin.
    Le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin. Archives L'Indépendant - Claude Boyer
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Sans "cocorico à faire", Gérard Darmanin a dressé un bilan positif de la lutte contre la délinquance en France depuis 2017.
 

C'est peut-être de là où vient, depuis plusieurs années, cette baisse de résultats de la police en dépit d'une hausse des effectifs (et des salaires) épinglée jeudi par la Cour des comptes : c'est que "la délinquance générale a baissé depuis cinq ans", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin dans une interview donnée au Parisien ce samedi. Cinq ans, plus précisément depuis 2017, date du début du quinquennat d'Emmanuel Macron. BFMTV a détaillé les principaux chiffres cités par le ministre pour justifier de cette baisse de la délinquance.

"Il y a 25% de cambriolages en moins, deux fois moins de vols avec arme que sous les deux derniers quinquennats", a ainsi assuré le ministre de l'Intérieur. 

Alors que les premiers chiffres de la délinquance pour l'année 2021 seront publiés en janvier 2022, Gérard Darmanin est revenu semble-t-il sur ceux des neuf premiers mois de l'année.  Effet des confinements, les violences urbaines suivent la même courbe pour le ministre, qui révèle que les incendies de véhicules sont en baisse de 11 % en 2021 par rapport à l'an dernier, déjà "extrêmement calme sur ce front".

En revanche, sur les premiers mois de l'année, les agressions sur les forces de l'ordre et les services de secours ont grimpé de 7%  par rapport à 2020, une hausse encore plus spectaculaire en Ile-de-France (+28%). Quant aux règlements de compte entre malfaiteurs, ils ont presque doublé avec 79 victimes, principalement dans les Bouches-du-Rhône et la région parisienne, d'après une note du renseignement territorial du 12 novembre dévoilée par Le Parisien.

Par ailleurs, depuis fin septembre 2020, 44 000 titres de séjours ont été retirés ou refusés à des étrangers ayant commis des infractions graves "ou considérés par les autorités comme une menace à l'ordre public", détaille BFMTV citant le ministre. Et 313 statuts de réfugiés ou de protection subsidiaire délivrés par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides ont été retirés en 2021, "soit trois fois plus que l'an passé", s'est félicité Gérard Darmanin.

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