Luc-la-Primaube. Rugby : une victoire qui remet LSA "dans le sens de la marche"

Quel regard portez-vous sur la victoire face à Arpajon ?

C’est un succès qui fait du bien au moral et arrive au bon moment. Même si nous n’étions pas au fond du trou, la série de défaites dans laquelle nous étions tournait dans les têtes et nous avions envie de nous racheter. Nous voulions nous faire plaisir sur le terrain, mais également faire plaisir à tous les gens du club, aux supporters, aussi, qui nous soutiennent depuis le début. Subir des revers comme celui de Prades à la maison (21-27 le 7 novembre), ce n’est bon pour personne. Nous nous devions de montrer un nouveau visage.

Justement, à quoi attribuez-vous ce revers et la mauvaise passe dans laquelle vous étiez ?

Je ne sais vraiment pas. Nous avions fait un bon début de saison, avec un match abouti à Millau (défaite 28-29). Puis progressivement, nous sommes retombés dans nos travers. Nous avons recommencé à faire des fautes, à être moins collectifs. Et on a vu le résultat.

Dimanche, contre Arpajon, n’avez-vous pas eu peur de retomber dans ces travers au cours d’une première période serrée ?

Non, nous avions confiance en nos forces. En première période, en règle générale, on est bien, on arrive à tenir. Ensuite, il ne fallait pas se louper dès l’entame de la seconde. On savait que ça se jouerait là. Physiquement, nous étions bien et même si nous n’avons pas marqué, nous voyions bien que nos impacts laissaient des traces en face. Progressivement, nous les avons épuisés physiquement et ensuite, c’est passé.

7 essais, c’est du jamais-vu à LSA. Comment expliquez-vous cette large victoire ?

Nous avons un projet de jeu simple et efficace, qui fonctionne bien quand on le met en place. Dimanche, tout le monde a été à l’unisson. Les avants ont fait un travail de sape formidable, qui a porté ses fruits. On a marqué quasiment à tous les postes et montré que LSA, ce n’est pas seulement un paquet d’avants. Il y a aussi des lignes arrières capables de bonifier le travail. Lorsque l’on applique les consignes des coaches, ça paye.

Comment voyez-vous la suite ?

Il y a une petite trêve, donc on va d’abord prendre un peu de repos. Ensuite, on va préparer la venue de Nègrepelisse (le dimanche 5 décembre, à 15 heures), à Cassagnes. Une rencontre qui est déjà dans la tête de bon nombre d’entre nous. Mais attention à ne pas s’enflammer parce qu’il va falloir continuer à travailler sérieusement. D’autant que dimanche, nous avons monté un peu la barre. Maintenant, nous nous devons de continuer comme ça.