La Ruthénoise Aurélie Lacombe séduit les objectifs à Paris

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  • La Ruthénoise ne fréquente pas (pour l'instant) l'univers de la haute couture mais plutôt le mannequinat commercial. La Ruthénoise ne fréquente pas (pour l'instant) l'univers de la haute couture mais plutôt le mannequinat commercial.
    La Ruthénoise ne fréquente pas (pour l'instant) l'univers de la haute couture mais plutôt le mannequinat commercial. DR - DR
  • Native de Rodez, Aurélie Lacombe a commencé par des études de médecine avant de devenir infirmière. Elle est aujourd’hui mannequin et a créé son agence.
    Native de Rodez, Aurélie Lacombe a commencé par des études de médecine avant de devenir infirmière. Elle est aujourd’hui mannequin et a créé son agence.
Publié le
Rui Dos Santos

Infirmière de formation, âgée de 29 ans, elle fait carrière en tant que modèle à la capitale et elle vient de créer une agence pour aider les jeunes à se lancer dans le mannequinat.

Il est l’heure de sortir un bloc-notes et un stylo pour coucher sur le papier le 36, le 39, le 58, le 64, le 86, le 92. Non, ce ne sont pas les six numéros du dernier tirage du loto. Mais, les mensurations d’Aurélie Lacombe. Dans le désordre (à chacun de reconstituer le puzzle) : sa pointure, son tour de taille, de hanches, de poitrine, son poids, sa taille de pantalon. Il ne faudra pas compter sur elle pour participer à ce jeu de pistes car, dans son métier, elle n’a pas besoin de les étaler, elles ne figurent pas sur sa carte de visite : "Bien sûr que taille du pantalon et poids doivent être surveillés, mais ce qui n’échappe pas à l’œil des recruteurs des agences, ce sont la hauteur bien entendu et la silhouette".

Elle mesure 1,76 m et elle est donc mannequin à Paris, travaillant ainsi pour des marques (re)connues, telles que Lancôme, Orange, L’Oréal, Dessange, Chopard, Comptoir des Cotonniers, Decathlon, Dim ou encore Chantelle-Passionata, pour des publications, comme Femme Actuelle, Biguine, Coiffure de Paris, Volant magazine, Pascal Coste, mais aussi pour des pubs vidéo, de Vinted à American Express, en passant par Essilor, Teffal, Red Magic, Weber, Maison de la Literie, salon Pascal Coste... La question brûle alors toutes les lèvres : Aurélie Lacombe est-elle une jolie fille ? L’intéressée a sa petite idée sur le sujet : "Disons que je suis très à l’aise. L’important est de bien se sentir dans son corps, d’accepter son physique. J’ai appris à aimer mes particularités, à assumer mes différences".

C’est certes joliment dit mais ça ne répond pas précisément à l’interrogation. Elle sourit et n’en dira pas plus. Elle se contentera de préciser qu’elle n’évolue pas dans l’univers de la haute couture mais dans celui du commercial (coiffure, cosmétiques, tenues sportives, sous-vêtements, téléphonie...). Sans oublier de se pencher sur son hygiène de vie, "capitale pour rester dans le coup": "J’ai fait dix ans de gymnastique quand j’étais plus jeune et ce n’est pas idéal pour la silhouette. Du coup, j’ai choisi des activités favorisant la finesse du muscle, comme le yoga ou le pilate. Et puis, je bois beaucoup d’eau et je mange énormément de légumes".

Très marquée par sa grand-mère

Aurélie Lacombe est née à Rodez, en 1992. D’un père installé à Onet-le-Château, originaire de Mayran, tandis que Nicole Laromiguière, sa grand-mère maternelle, l’a beaucoup inspirée. Avec son bac S en poche, décrochée au lycée François-d’Estaing, elle s’est lancée dans des études de médecine à Toulouse. L’expérience a duré dix-huit mois, avant qu’elle prenne un léger virage pour rallier Montpellier et devenir infirmière.

En parallèle, durant sa formation, elle a fait des séances photos avec des photographes amateurs et a travaillé pour une petite agence, effectuant d’ailleurs quelques allers-retours à Paris. "Dès l’obtention du diplôme, j’ai déménagé à Paris pour essayer de gagner ma vie en tant que modèle, explique-t-elle, avec un grand sourire. Les débuts ont été un peu difficiles. Tant et si bien que j’ai continué à faire des remplacements comme infirmière, notamment dans les hôpitaux. Il y avait, de toute façon, toujours des besoins". Mais, le mannequinat a pris de plus en plus de place...

La (bientôt) trentenaire n’a pas oublié : "Même si j’aimais les soins infirmiers, car je n’ai jamais cessé d’adorer ce volet médico-social de ma vie avec l’accompagnement et la santé, vous devez être disponible tout le temps pour le mannequinat. J’ai donc fini par n’aller à l’hôpital qu’occasionnellement, surtout le week-end, pour garder à jour mes compétences". Aurélie Lacombe a toutefois fait une entorse à ce nouveau rythme, au moment où le Covid-19 a frappé l’Hexagone, en particulier en Ile-de-France.

Elle développe : "Quand la crise sanitaire a été là, mon métier de modèle a été mis entre parenthèses. Il était alors important pour moi de retourner au travail et d’aider les autres infirmières. Je ne trouvais pas honnête de rester à la maison, d’être au chômage, alors que j’ai un diplôme d’infirmière et que je pouvais aider. J’ai donc proposé mes services à l’hôpital, pour des soins à domicile ou
dans des maisons de retraite
".

"Prendre les jeunes sous mon aile"

Aurélie Lacombe a raccroché sa blouse blanche aux vestiaires, a jeté sa charlotte et ses gants, et elle a retrouvé les objectifs et les flashes. Elle est ainsi revenue sur le devant de la scène et en a même profité pour créer sa propre agence, baptisée Be represented. "Les jeunes qui débutent sont un peu perdus, jetés dans ce milieu sans avoir toujours les clés nécessaires pour s’en sortir, explique-t-elle. La structure que j’ai lancée a pour ambition d’apporter du conseil mais aussi de proposer du coaching. Je veux prendre ces jeunes filles, mais également garçons, sous mon aile pour les aider dans le contact avec les photographes, à apprendre à poser… J’ai envie de leur transmettre mon envie d’exister, ma passion, mon ambition". 

Elle trouve toutefois le temps de rentrer en Aveyron. "Tous les deux mois, se réjouit-elle. C’est très important pour moi. Il y a mes deux frères. La famille compte énormément pour moi".

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