Aveyron : une PAC en baisse de 5 millions d'euros, mais les agriculteurs restent confiants

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  • Une session de la chambre d'agriculture s'est tenue ce vendredi 26 novembre.
    Une session de la chambre d'agriculture s'est tenue ce vendredi 26 novembre. Centre Presse - Philippe Henry
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Les membres de la chambre d'agriculture se sont réunis ce vendredi 26 novembre.

Lors de la dernière session de la chambre d'agriculture, le président Jacques Molières a évoqué la prochaine PAC 2023. Mardi, le Parlement européen a donné son feu vert définitif à la prochaine politique agricole commune, censée verdir ​l’agriculture de l’UE. 

Elle est dotée d’un budget de 387 milliards d’euros jusqu’en 2027 – soit près d’un tiers du budget pluriannuel de l’UE – dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs. La France reste le principal pays bénéficiaire. Et l'Aveyron " est l'un des premiers départements à en bénéficier, avec environ 260 M€ d'aides. Mais c'est normal, complète Jacques Molières. Le poids de l'agriculture aveyronnaise est important en France mais également en Occitanie. Et même si les aides de la PAC vont baisser, de l'ordre de 5 M€, pas grand-chose ne va changer, sauf à la marge. "

Les systèmes les plus favorisés seront les ovins sur les causses, et les plus pénalisés devraient être " les bovins viande sur des secteurs comme le Ségala ", poursuit le président de la chambre d'agriculture. Il y aura des " variations entre territoires, entre filières et surtout  entre exploitations d'une même filière "

Diversification

Les agriculteurs se félicitent également du maintien du budget de l'ICHN (Indemnité compensatoire de handicaps naturels), pour lequel ils s'étaient longuement battus. 

Cette évocation de la prochaine PAC a été appuyée par la présentation de la conjoncture des marchés agricoles. " L'année 2021 a été globalement favorablement aux cultures et plus particulièrement aux fourrages, explique Jacques Molières. Même si, en Aveyron et en Occitanie, on note un net fléchissement de la collecte de lait. En revanche, le prix du lait de vache est en nette augmentation. "

Ainsi, le président de la chambre d'agriculture continue d'appeler les producteurs à " se démarquer, c'est la clé pour pouvoir continuer à exister. D'ailleurs, on constate que cette stratégie fonctionne. Les produits du département sont déjà bien visibles à Paris, mais il reste des marchés comme ceux de Toulouse ou de Montpellier qui sont à conquérir "

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