La Cavalerie : "Le pain de la guerre", un roman captivant sur les pas du père
Christian Douls relate le périple de Roger, son père, durant la Seconde guerre mondiale.
Originaire de La Cavalerie, Christian Douls a publié un ouvrage sur le parcours de son père Roger, précipité en 1940 dans le maelström de la défaite de l’armée française.
Sous forme de roman historique, l’auteur relate le périple de son père au volant de son camion à destination des Ardennes, où les redoutables chars Panzers de l’armée allemande viennent de percer la frontière à Sedan et envahissent à grande vitesse le nord du pays. Après avoir essuyé plusieurs bombardements près de Moulins, où son camion est détruit, il atteint les Flandres avec son convoi et participe à la bataille de France, puis est bloqué dans la "poche de Dunkerque".
Fils de boulanger au village
Au cours de l’opération Dynamo, il tente de traverser la Manche depuis la jetée du port où, sur le point d’embarquer, il manque perdre la vie et échoue à atteindre l’Angleterre. Il réussit à s’exfiltrer des plages de Dunkerque envahies par la Wehrmacht mais est repris avec ses camarades par une patrouille motorisée près de Nevers. En captivité au front Stalag de Fourchambaud, il est enrôlé chez un boulanger du village. Avec trois de ses compagnons, il s’évade du camp allemand en traversant la Loire, rejoint à pied son régiment à Clermont-Ferrand et, démobilisé, gagne enfin les remparts de son village sur le Larzac.
"J’ai mis mes pas dans les siens pour faire revivre sa mémoire et rendre hommage à ces combattants qui ont enduré d’effroyables épreuves, confie Christian Douls. Je me suis attaché à décrire au plus près leurs émotions, leurs espoirs, leur courage dans la prise de risques constante, une solidarité sans faille entre compagnons de route et leur volonté inébranlable d’avancer vers la liberté. J’ai aussi tenté d’exprimer leur souffrance physique, la faim, leur détresse morale de soldats abandonnés, l’humiliation de la défaite, la crainte obsédante de la captivité, la peur permanente de la mort qui pouvait frapper à chaque instant."
Fils de boulanger à La Cavalerie, Roger Douls a confectionné le pain dans l’armée française, à Clermont-Ferrand puis, captif, pour les soldats allemands au bord de la Loire et enfin, libre, dans le fournil familial de son village pour ses anciens geôliers, d’abord occupants du camp militaire du Larzac et devenus prisonniers à leur tour dans le même camp !
Par un incroyable retournement de l’histoire.
Contact : christian.douls@hotmail.com
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