Viviez. Sam : des barricades et du mouvement au sommet de l’État

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  • Comme annoncé vendredi, des barricades ont été installées autour de l’usine, occupée.
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    Sam : des barricades et du mouvement au sommet de l’État
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Xavier Buisson

Alors que les salariés occupent l’usine viviézoise jour et nuit, Emmanuel Macron et Jean Castex ont décidé d’annuler leur rendez-vous de lundi avec les constructeurs Renault et Stellantis.

Président de la République et Premier ministre n’étaient "pas au courant" de la décision de Renault de lâcher l’usine Sam et ses 333 salariés.

C’est ce qu’affirme le président du Conseil économique, social et environnemental (Ceser) d’Occitanie Jean-Louis Chauzy, informé de cet état de fait par le cabinet de la ministre de l’Industrie vendredi soir.

"La colère qui a suivi l’annonce a fait qu’ils ont décidé d’annuler la réception des présidents de Renault et de Stellantis" concernant la mise en place d’une nouvelle aide de 2,5 milliards d’euros en soutien à la filière automobile, explique Jean-Louis Chauzy qui poursuit : "Emmanuel Macron et Jean Castex n’étaient pas au courant de la décision de Renault… et surtout de la façon dont Renault a communiqué, ce qui est assez surréaliste parce que les collectivités n’ont pas été mieux traitées que les salariés : elles ont appris la nouvelle par l’Agence France presse".

"Rendre visite au patron de Renault"

Ce revirement de situation inspire au président du Ceser une méthode de travail, avec Carole Delga, la présidente de Région : "Je propose que nous allions rendre visite au patron de Renault et faire en sorte qu’il y ait une activité de production qui soit pérenne, qui dure. Le tribunal de commerce aurait pu prononcer une liquidation mais un maintien de l’activité jusqu’en mars 2022… Il appartient au procureur de faire un recours et d’ordonner le maintien de l’activité. Il ne faut pas que le patron de Renault fonctionne comme son prédécesseur. Il a dit que la page Ghosn était tournée, j’attends des preuves", conclut Jean-Louis Chauzy.

Une mobilisation qui "fait chaud au cœur"

De quoi susciter quelque espoir du côté des salariés de l’usine ? "On attend d’avoir réellement des éléments, je n’ai rien vu d’officiel", commente David Gistau, secrétaire départemental de la CGT. Comme annoncé vendredi, des barricades ont été installées autour de l’usine, occupée nuit et jour par ses salariés. "Des commerçants et citoyens sont passés faire des dons, d’autres amènent du café, des tartes, des pizzas… Tout le monde a bien compris qu’on n’avait pas l’intention de lâcher", explique-t-il.

Prochaines échéances : la visite de Carole Delga lundi matin, en forme de soutien, et la manifestation de mercredi 1er décembre, qui "continue à prendre de l’ampleur", affirme David Gistau.

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