Trémouilles. Un voyage à moto pour éveiller les écoliers

  • Voyage à moto : retour avec les grands
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CORRESPONDANT

Les élèves de CP jusqu’au CM2 attendaient aussi avec impatience la venue de Laurent, motard patenté, pour qu’il viennent leur raconter son voyage. Ayant préparé des questions suite au suivi du périple, c’est finalement avec des notions de géographie "Quels sont les pays traversés, les mers aperçues ?", "En quelle langue avez-vous parlé ?", "Quels sont les bâtiments que vous avez visités ?" "Pour payer chaque pays avait-il sa monnaie ?" et des ébauches de mathématique "Combien de km vous avez parcouru ?", "Combien de villes vous avez sillonnées ?" qui ont permis le dialogue. Toutes les réponses ont été notées pour ensuite en faire un compte rendu en classe. 10 pays, 40 villes comme Venise, Florence, Istanbul, Zagreb, la mer Egée, la mer Méditerranée, la mer Noire, la mer Adriatique, des monuments, des ponts, des mosquées, des châteaux… Un accueil à chaque fois hypergentil, bienveillant… Quant au caillou décoré d’un "petit renard" par Albane et Yliès, il a voyagé à moto, a été photographié à de nombreux endroits, a accompagné sur tous les fronts. Que de souvenirs, comme un ours aperçu au bord d’une route en train de manger.

Mais cette pérégrination, c’était également pour interpeller sur les violences scolaires sur les enfants et une attention particulière s’est focalisée sur ce sujet. En faisant un petit tour de table, Laurent a vu que les enfants étaient attentifs à ce problème de harcèlement, de brimades répétées : "si je suis en surpoids", "si je ne porte pas les vêtements à la mode", "si je suis petit en taille", "si j’ai un handicap"… Mais aussi "si je travaille bien à l’école", "si j’aide un camarade", sont autant de situations qui peuvent entraîner honte, représailles, culpabilité… Que faire ? À qui s’adresser ? Comment réagir ? Car harceleurs, harcelés, la souffrance existe chez chacun.

Légère de par cette aventure voyageuse et sérieuse de par cette mobilisation de l’association Ubaka envers les enfants victimes, cette parenthèse offerte durant l’après-midi d’un jour d’école restera comme une fort belle rencontre.

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